Jeux de manipulation des Frères Musulmans : Saïed met en garde contre l’ingérence étrangère dans les élections tunisiennes
Le président tunisien Kaïs Saïed a lancé de nouveaux avertissements à l’encontre des Frères Musulmans et de leurs branches en Tunisie, affirmant qu’il n’y aurait aucune tolérance envers ceux qui tenteraient d’attiser les tensions dans le pays actuellement ou de provoquer des crises, que ce soit dans un secteur ou un autre.
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Lors d’une rencontre lundi avec le Premier ministre Kamel Deguiche au palais de Carthage, il a déclaré : « Les élections sont des étapes périodiques qui permettent au peuple souverain, et à lui seul, de choisir en toute liberté dans le respect total de la loi. Il n’y a pas de place pour la complaisance ou l’attente. »
Il a également souligné que « la Tunisie est un État libre, indépendant et souverain dont le peuple refuse toute ingérence extérieure. Le peuple refuse que le système à l’intérieur de l’État soit un serviteur obéissant à ces cercles extérieurs, un subordonné qui obéit aux ordres. »
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Saïed a appelé le Premier ministre à « veiller à assurer le bon fonctionnement de tous les services publics de l’État », en mettant particulièrement l’accent sur le principe de neutralité totale de tous les responsables.
Le groupe des Frères Musulmans, représenté par le mouvement Ennahdha et ses alliés, tente de mettre en doute l’intégrité des élections, en prétendant qu’il n’y a pas de liberté, en soutenant un candidat indépendant, ainsi qu’en exacerbant les tensions et en créant des crises, espérant ainsi revenir sur la scène politique après avoir été rejeté par la rue tunisienne.
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Récemment, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Belkacem Hassan, a affirmé que les élections seraient truquées et que le président tunisien Kaïs Saïed utilise la justice pour exclure les candidats, tentant ainsi de détourner l’attention de leur échec et du fait qu’ils ne sont plus désirés dans la rue tunisienne.
Dix-sept candidats ont déposé leurs dossiers de candidature auprès de l’Instance supérieure indépendante pour les élections pour les élections présidentielles prévues le 6 octobre prochain. Le Conseil de l’Instance a accepté trois candidats : Zohair Maghzaoui, secrétaire général du Parti du Mouvement du Peuple ; le militant politique Ayachi Zammel ; et le président actuel Kaïs Saïed, tandis que 14 dossiers ont été rejetés.
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Parmi les candidats dont les demandes ont été rejetées se trouvent l’éminent frère musulman Abdelatif Mekki, l’ancien directeur de cabinet présidentiel Imed Daimi, le ministre de l’Éducation précédent Najib Jalloul, et Moncef Zenaidi, ancien ministre sous le président déchu Zine El Abidine Ben Ali.