Innovation : Des membranes dentaires biodégradables pour la réparation de la mâchoire

La plupart des patients souffrant de problèmes dentaires présentent des lésions au niveau des tissus osseux de la mâchoire, et les traitements actuellement disponibles présentent de nombreuses limites.

Dans une avancée médicale majeure, des experts de l’Université nationale de recherche scientifique et technologique ont mis au point des membranes dentaires biodégradables destinées à réparer les dommages subis par les tissus osseux de la mâchoire.

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En tenant compte de tous les inconvénients des membranes existantes, les chercheurs ont réussi à concevoir une membrane fiable et biodégradable, capable de supporter des charges mécaniques pendant une période prolongée, permettant ainsi une régénération complète du tissu osseux de la mâchoire.

Les chercheurs soulignent que de nombreux patients ont besoin de ces membranes, qui doivent, pour être efficaces, protéger la cavité résultante par une barrière afin d’empêcher l’infiltration de tissus conjonctifs et de favoriser la formation d’un nouvel os.

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Selon eux, toutes les solutions actuellement utilisées présentent des défauts majeurs. Par exemple, elles ne permettent pas de combler de grandes cavités osseuses, car la plupart des membranes disponibles sont trop souples.

De plus, l’utilisation de produits en titane oblige les médecins à effectuer une seconde intervention chirurgicale pour les retirer.

Grâce à la nouvelle technologie proposée, ces contraintes peuvent être évitées.

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Daria Stepanova, chercheuse citée par le journal Izvestia, explique : « Contrairement aux alternatives existantes, ces membranes personnalisées réduisent le risque de lésions des tissus mous et éliminent la nécessité d’un traitement supplémentaire. »

Elle précise : « Nous avons utilisé un matériau composite aux propriétés similaires à celles des os naturels. Ses caractéristiques mécaniques élevées permettent de maintenir efficacement l’espace sous la membrane pour favoriser la régénération osseuse. La durée de biodégradation varie entre trois et neuf mois. Il était donc essentiel de trouver un polymère répondant à ces exigences. »

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