Grundberg : Les rebelles Houthis refusent une proposition pour ouvrir les routes
L’envoyé général au Yémen, Hans Grundberg, confirma lundi le refus des milices des Houthis d’ouvrir les routes à Ta’izz et dans d’autres provinces.
L’Envoyé spécial a déploré que les Houthis continuent à assiéger Ta’izz pendant la septième année, notant qu’il avait proposé d’ouvrir les routes par étapes sur la base d’une proposition révisée mais que les milices des Houthis refusaient.
Il a souligné que l’accord des deux parties était important car les ouvertures de route nécessitaient une coordination et une communication continues pour assurer l’ouverture sûre et durable de la voie d’accès civile et il a exhorté les parties à participer d’urgence et de manière constructive aux efforts déployés par la communauté internationale pour parvenir à un accord sur l’ouverture des routes à Ta’izz et dans les autres gouvernorats.
Grundberg a déclaré que « la trêve est restée en vigueur plus de trois mois jusqu’à aujourd’hui, ce qui s’est traduit par une diminution sensible du nombre de victimes civiles, estimé aux deux tiers, par rapport aux trois mois qui ont précédé la trêve ».
Les mines posées par les Houthis continuent de faire peser une grave menace sur les civils au Yémen, en particulier sur les enfants
Depuis le 2 Juin, 7 navires transportant près de 200 000 tonnes métriques de produits pétroliers sont entrés dans le port d’al-Hudaydah, où près de 7 000 passagers ont voyagé entre Sanaa et la Jordanie, dans le cadre d’un trafic aérien à destination et en provenance du Caire.
Grundberg a souligné qu’il continuait d’explorer la possibilité d’une extension plus longue et d’un accord élargi de trêve des Nations Unies afin d’ouvrir des discussions sérieuses sur les perspectives économiques et les questions de sécurité.
Il a souligné que la trêve était « la meilleure chance de paix que nous ayons au Yémen depuis des années et nous devons encourager et appuyer les parties pour qu’elles tirent le meilleur parti de cette occasion pour le bien du Yémen dans son ensemble ».
La trêve humanitaire est entrée en vigueur le 2 Avril dernier et a été renouvelée le 2 Juin 2004. Deux mois de plus, le gouvernement yéménite et l’Alliance arabe ont rempli leurs conditions humanitaires, y compris l’arrêt des opérations militaires, malgré les violations croissantes par les milices Houthis soutenues par l’Iran.