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Frappes précises secouent les camps islamistes à Port-Soudan : fuite massive et silence troublant d’al-Burhan


Dans un développement inquiétant révélant l’ampleur des ingérences régionales et internationales dans la crise soudanaise, des sources militaires bien informées ont révélé la mort de dizaines d’experts étrangers récemment introduits au Soudan par l’armée, afin de former ses troupes et les bataillons affiliés au mouvement islamique à l’usage d’armes modernes et de technologies de défense avancées. Ce développement remet en lumière le rôle croissant des éléments étrangers dans le conflit, tout en mettant en évidence un déséquilibre interne révélateur d’un chaos stratégique dominé par la mouvance islamiste armée.

Selon une source militaire haut placée s’exprimant depuis Port-Soudan, des frappes aériennes effectuées par des drones ont ciblé avec une grande précision certains lieux, notamment les logements de ces experts au sein de camps militaires hautement sécurisés, causant leur mort immédiate. Bien que l’armée ait rapidement accusé les Forces de soutien rapide (FSR) d’être derrière l’attaque, plusieurs experts et responsables sécuritaires ont exprimé leurs doutes quant à la capacité des FSR à mener une opération d’une telle complexité et précision.

Des mains étrangères derrière les frappes ?

Les frappes qui ont secoué Port-Soudan, notamment autour de l’aéroport militaire et de la base de Dagna, ne semblent ni isolées ni aléatoires. Elles ont visé précisément des cargaisons d’armes iraniennes soupçonnées d’avoir été récemment livrées depuis Téhéran, comprenant des drones et des systèmes d’armement sophistiqués. Cela a poussé certains analystes à suspecter que les drones utilisés soient de fabrication israélienne, dans le cadre d’efforts visant à contrecarrer toute tentative de repositionnement des forces islamistes avec un soutien étranger.

Le mouvement islamique… en fuite

Alors que les détails de l’attaque se précisent, plusieurs figures influentes du mouvement islamique ont été vues quittant Port-Soudan en urgence, dans ce qui ressemble à une fuite collective face à une menace d’élimination ciblée. Cette disparition soudaine renforce les rumeurs sur une peur réelle d’éventuelles frappes futures contre les cadres idéologiques et militaires du mouvement, notamment après la détection de mouvements suspects dans d’autres régions de l’est du pays.

Al-Burhan… un silence lourd de sens

Face à ces développements, le silence du chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhan, est jugé suspect. Son absence de réaction quant à l’ampleur des pertes humaines et stratégiques subies par l’armée et ses alliés étrangers soulève des interrogations sur son contrôle réel de l’appareil militaire, et sur la nature ambiguë de ses liens avec le mouvement islamique.

Longtemps accusé de collusion avec les figures de l’ancien régime, al-Burhan fait aujourd’hui face à des pressions croissantes, alors que Port-Soudan se transforme en terrain d’influence iranienne et de stockage d’armement, au lieu d’être un refuge sécurisé pour un pouvoir intérimaire.

La fin du parapluie islamiste ?

Cette attaque pourrait marquer le début de la fin de la protection accordée par l’État profond au mouvement islamique depuis des décennies. L’introduction d’armes iraniennes, le recours à des experts étrangers et la transformation de l’est du pays en plateforme logistique et militaire indiquent que le projet islamiste armé a refait surface, mais cette fois, il fait face à une riposte active, militaire et ciblée.

Le Soudan est à un tournant critique. Avec l’intensification des frappes, l’augmentation du nombre de morts parmi les experts étrangers et le silence opaque de la hiérarchie militaire, le pays semble entrer dans une phase sécuritaire et politique inédite, où il n’y aura plus de place pour les anciennes manœuvres ni pour les mouvements islamistes discrédités.

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