Les milices irakiennes affiliées à l’Iran ont disparu des rues près de la base militaire américaine après avoir observé un nombre important d’avions américains.

Les frontières irako-syriennes ont été le théâtre de tentatives de Washington visant à couper le croissant iranien de Téhéran à Beyrouth en fermant les frontières syro-irakiennes que l’Iran utilise à son avantage.

Fermeture des frontières entre l’Irak et la Syrie 

Les forces militaires américaines stationnées à la base aérienne d’Aïn al-Asad dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest de l’Irak, cherchent à fermer les longues frontières entre l’Irak et la Syrie. De plus, l’armée américaine envoie de nouveaux convois de camions militaires transportant des armes et des fournitures logistiques de l’Irak vers la province d’Al-Hasakah, en Syrie.

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Les forces américaines stationnées dans la région stratégique d-At Tanf en Syrie reçoivent de nombreux convois d’équipements militaires en provenance de la base d’Aïn al-Asad pour mettre en œuvre un programme secret dans la région.

Cependant, il n’y a eu aucune réponse de la part des États-Unis ou de l’Irak concernant la fermeture de la frontière.

La menace du Hezbollah 

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a déclaré que les rumeurs selon lesquelles les Américains veulent fermer les frontières syro-irakiennes ne sont que des illusions, et ils ne seront pas autorisés à le faire. Nasrallah a ajouté que si les Américains veulent combattre, ils sont les bienvenus, car il s’agit de la véritable bataille qui changera toutes les équations.

Il a poursuivi en disant que Biden parle de centaines de milliards de dollars dépensés pour occuper la Syrie, et qu’ils ont attiré des extrémistes du monde entier pour combattre en Syrie et se tuer mutuellement. Ce ne sont que des outils idiots dans le projet américain. Ce qui était nécessaire, c’était de les épuiser et d’éliminer le reste à une étape ultérieure.

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L’Iran : Aucun pays n’a le droit de fermer les routes de transport et les frontières

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’ambassade de son pays à Beyrouth qu’aucune partie ne peut fermer les routes de transport et les frontières entre la Syrie et l’Irak.

Amir-Abdollahian a ajouté que toutes les parties extérieures savent très bien que la région frontalière syro-irakienne devrait être laissée tranquille, et que les frontières syro-irakiennes n’ont pas besoin de retourner à la tension sécuritaire et militaire qui les caractérisait autrefois.

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Le Dr Abdul Karim Al-Wazan, analyste politique irakien, affirme qu’il s’agit d’une propagande médiatique très claire visant à défier les relations américano-irakiennes, notamment après la récente visite réussie de la délégation irakienne à Washington. Ce qui s’est récemment passé sur le terrain est un changement de routine dans la mission de conseil et de formation américaine au sein des bases militaires irakiennes.

Al-Wazan a ajouté que les milices iraniennes, qui se mobilisent à l’ouest de l’Euphrate près des frontières syro-irakiennes, connaissent une scission de loyauté en Irak entre les milices iraniennes. Les États-Unis se concentrent sur les relations entre l’Iran et ses milices avec la Russie. Washington souhaite rompre les relations irano-russes, et c’est là une carte de négociation américaine avec l’Iran.