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Fabrication et falsification des faits : une collusion entre Al-Qaïda et les Houthis pour déstabiliser les Émirats arabes unis


Alors que l’attention se concentre sur le conflit en mer Rouge, Al-Qaïda dans la péninsule arabique a publié une nouvelle édition du magazine « Inspire » à travers sa branche médiatique « Al-Malahem ». Intitulé « Conseils d’Inspire sur le documentaire de la BBC intitulé ‘Les mercenaires américains : les missions d’assassinat au Yémen‘ », le 3 avril de ce mois.

Cette publication intervient en réponse au documentaire publié précédemment par la BBC en janvier dernier pour attirer l’attention du public après l’échec du film soutenu par les Houthis. Le documentaire abordait le financement par les Émirats arabes unis d’opérations d’assassinat au Yémen impliquant des contractants américains.

Le film falsifié, préparé par les Houthis Nawal Al-Maghafi et le partisan des Frères musulmans Baraa Shibban, diffusé par la BBC, a soulevé une question sérieuse : le dossier de l’assassinat de milliers de cadres du Sud, orchestré par les autorités de Sanaa, et auquel ont participé plusieurs pays, certains en désaccord avec le régime du Sud et d’autres cherchant à déstabiliser la région et à accéder à ce tunnel sombre.

La manipulation flagrante des faits sur les assassinats a amené le peuple du Sud à se mobiliser pour documenter les dossiers des assassinats de milliers de cadres sudistes depuis la déclaration de l’unité yéménite en 1990, jusqu’à la dernière série d’assassinats capturée à Aden. Cette série est supervisée par le colonel Amjad Khalid, originaire de Turbah, dans la province de Taiz, parrainée par les Houthis et les Frères musulmans, ainsi que par des pays étrangers.

Aujourd’hui, nous voyons une opportunité de demander instamment à la direction du Conseil de transition du Sud et aux pays amis de créer un organe spécial chargé de préparer et de documenter tous les dossiers des assassinats commis au cours des dernières années, et de tirer parti des capacités et de l’expertise des organisations internationales concernées par cette question. Tous ces dossiers devraient être présentés aux tribunaux compétents, nationaux et internationaux, et tous les coupables devraient être poursuivis.

Le lien entre les Émirats arabes unis, le Conseil de transition et la Grande-Bretagne est profond. C’est pourquoi les Houthis et les Frères musulmans infiltrés au sein de la BBC ont voulu rompre cette relation.

Collusion entre Al-Qaïda et les Houthis

Le Dr Abdul Karim Al-Ansi, analyste politique yéménite et président de l’organisation Yemen First, affirme que le soutien politique apporté par les Frères musulmans au Yémen et à l’étranger est comme de l’oxygène pour les Houthis, qui renforce leur présence sur la scène yéménite en général et dans le Sud en particulier.

Parallèlement aux efforts de paix, les milices terroristes houthis ont intensifié leur escalade militaire sur plusieurs fronts de combat intérieurs, sapant les efforts de paix et entravant les initiatives des Nations unies pour consolider le cessez-le-feu et faire progresser les pourparlers, en raison des actions irresponsables des Houthis.

L’entêtement continu des milices à l’égard de toute initiative conduisant à une paix durable au Yémen, à la libération des personnes enlevées et détenues dans leurs prisons, ainsi qu’à la poursuite des combats et des attaques militaires, montre aux Yéménites en particulier, et à la communauté internationale en général, qu’elles sont fermées à toute nouvelle tournée de paix.

Documentaire à des fins de diffamation ?

Le documentaire soutenu par les Houthis n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Et face au mensonge propagé par Nawal Al-Maghafi, une Yéménite pro-Houthis et collaboratrice des Frères musulmans, sur ce sujet.

Le manque de preuves : le documentaire manque de preuves tangibles pour étayer ses allégations selon lesquelles il y aurait des mercenaires américains au Yémen.

Partialité évidente : le documentaire montre clairement une partialité envers les Houthis et vise à ternir l’image des États-Unis et des Émirats arabes unis.

Utilisation de la désinformation : le documentaire s’appuie sur la désinformation et la diffusion de fausses informations pour susciter la colère et la haine.

Échec à atteindre les objectifs : le documentaire n’a pas réussi à convaincre les téléspectateurs de la présence de mercenaires américains au Yémen.

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