Alors que les Frères musulmans et d’autres mouvements islamistes politiques continuent d’exploiter la guerre de Gaza et la cause palestinienne, Tarek Abu Al-Saad, un déserteur des Frères musulmans, confirme que le groupe ne s’intéresse à la cause palestinienne que dans la mesure où cela leur profite, que ce soit en termes de médias, de finances, de politique ou d’organisation. Il note que le groupe des Frères Musulmans ne combat actuellement pas Israël et ne dévoile pas ses crimes autant qu’elle accumule les accusations contre l’État égyptien.

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Abu Al-Saad a déclaré que la cause palestinienne a toujours été un point focal pour divers mouvements islamistes, bien que chacun aborde la question à sa manière et de son propre point de vue. Il a souligné que la politique des Frères musulmans envers la guerre de Gaza consiste à exploiter la question soit pour le recrutement et la mobilisation en se présentant comme le groupe cherchant à libérer la mosquée Al-Aqsa.

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Sous l’ère de Moubarak, le groupe des Frères Musulmans organisait des activités dans les rues, les universités et les écoles qui semblaient soutenir la cause palestinienne, mais en réalité, elles étaient utilisées pour des gains stratégiques tels que la tenue de séminaires, l’organisation de manifestations, le renforcement de leurs rangs, la connexion avec les gens et les familles des Frères musulmans, l’organisation de réunions et le renouvellement du mouvement organisationnel. Ils organisaient également des événements musicaux et profitaient de l’occasion pour écrire sur le sujet.

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Dans chaque récit des Frères musulmans, Hassan al-Banna et le rôle des Frères musulmans dans la guerre de 1948 étaient mentionnés pour déformer la conscience des générations qui n’avaient pas assisté à ces événements et ne connaissaient pas l’ampleur des fabrications dans l’histoire des Frères musulmans avec la cause palestinienne.

Après la révolution de 2011, les Frères musulmans se sont présentés comme la seule partie capable de négocier avec Israël et d’obtenir des gains pour les Palestiniens, contrairement à la vérité. Ils n’étaient ni négociateurs ni autre chose que des marionnettes aux mains des États-Unis et des services de renseignement britanniques, qui leur ont accordé quelques faveurs lors de la crise avec le Hamas et Israël en 2013, selon Tarek.

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Avec l’escalade de la crise entre les Frères musulmans et l’État égyptien, le Hamas s’est aligné sur l’organisation mère et a agi de manière hostile contre l’Égypte et son régime au pouvoir, ce qui a conduit à une relation quelque peu tendue dans les médias.

Hisham Al-Najjar, un chercheur sur les groupes extrémistes, affirme que les Frères musulmans considéraient la guerre de Gaza comme une seconde chance pour compenser l’échec et la perte de l’opportunité du printemps arabe. Ils visaient à mobiliser la rue arabe contre les dirigeants et les régimes.

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De plus, ils cherchaient à semer le chaos et les troubles dans le monde arabe, se positionnant comme une alternative aux régimes qu’ils qualifient de traîtres à la cause palestinienne. Ils accusent également ces régimes d’être des partenaires d’Israël dans l’occupation et le siège, confirmant que le groupe des Frères Musulmans a contribué à détourner l’attaque et l’incitation contre les pays arabes, en particulier les États de la première ligne, selon la même source.