Experts : La diversité et l’étrangeté des questions posent un défi majeur pour les étudiants
Avec le début des examens du lycée dans différents pays arabes, les parents se demandent : les questions d’examen sont-elles réellement une mesure du niveau des étudiants ?
La réponse à cette question peut varier en fonction de la diversité et de l’étrangeté des questions. Les étudiants se retrouvent face à un défi qui peut les rendre anxieux et stressés ou les placer dans une zone de confort propice à leur créativité.
Qui décide des conditions pour la formulation de ces questions ? Et qui les choisit ?
Les questions d’examen perçues comme difficiles surprennent les étudiants, telles que « Quel est le pluriel du mot ‘thé’ ? » ou « Quel est le pluriel du mot ‘révélation’ ? » ou encore « Traduisez la scène suivante d’un drame en japonais ».
La dernière question incluait des mots en dialecte populaire dans un examen pour le Collège des Langues d’une université égyptienne, ce qui a suscité l’étonnement de nombreuses personnes.
Chaque été, les familles arabes ressentent de l’anxiété et du stress à l’approche des examens du lycée, et la raison en est les questions « perplexes » qui soulèvent plusieurs points d’interrogation sur les responsables de l’élaboration des examens du programme scolaire pour les différents niveaux d’enseignement. Est-ce que ce type de question vise réellement à mesurer les accomplissements académiques et cognitifs des étudiants ?
Entre le mécontentement des parents quant au niveau des questions d’examen et la confirmation des ministères de l’éducation dans la plupart des pays sur la logique de ces questions, l’étudiant reste pris dans un tourbillon de tension et de pression nerveuse jusqu’à l’annonce des résultats.
Dans ce contexte, les éducateurs considèrent la diversité et l’étrangeté des questions d’examen comme un nouveau défi pour les étudiants, augmentant leurs opportunités de créativité.
À cet égard, l’expert éducatif et pédagogique, le Dr Kamal Maghreith, a déclaré :
La peur des examens du lycée est naturelle pour les étudiants.
La singularité et la surprise de l’examen pour les étudiants du lycée constituent un défi incontournable.
La communauté externe, y compris les parents et l’entourage des étudiants, prend connaissance de la nature des questions de l’examen du lycée en observant leurs expressions faciales lorsqu’ils quittent l’examen, qui diffèrent.
L’enseignement secondaire dans les systèmes éducatifs arabes est plus important que l’éducation elle-même.
Le lycée est devenu une partie importante qui détermine l’avenir de l’humanité à partir de l’âge de dix-huit ans.
Le concepteur de l’examen doit connaître le poids relatif des différentes parties du programme et c’est sur cette base que les notes et les chiffres sont répartis.
Le processus éducatif comprend trois dimensions : la dimension des valeurs ou des émotions, puis des compétences pratiques, et enfin la dimension des aspects cognitifs et scientifiques.
Les examens sont établis en fonction de la mesure des poids relatifs.
Pour déterminer les poids relatifs et le nombre de questions, il faut prendre en compte la nature de la matière et les objectifs d’apprentissage fixés.
Ne pas travailler avec des poids relatifs peut entraîner plusieurs problèmes dans l’environnement éducatif.
La présence de solutions à court terme et à long terme.
La suggestion selon laquelle le diplôme d’études secondaires devrait être le résultat de ce que l’étudiant a accompli tout au long de son parcours éducatif en termes de notes.
L’absence de l’illusion du lycée dans les systèmes éducatifs avancés.
Ceux qui sont responsables de la formulation des questions devraient faire partie intégrante du processus éducatif et être en phase avec le programme éducatif tout au long de l’année scolaire.