Étude Révélant un Voleur Éminent Impliqué dans le Vol d’Antiquités Égyptiennes Précieuses
L’Égypte a connu des mouvements urgents suite à la demande de l’ancien ministre égyptien des Antiquités, le Dr Zahi Hawass, adressée au ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités ainsi qu’à l’UNESCO, pour la tenue d’une conférence internationale visant à rapatrier les antiquités égyptiennes du British Museum en raison de sa mauvaise gestion de ces précieux artefacts.
Dans ce contexte, une étude archéologique menée par le chercheur spécialisé dans les antiquités grecques et romaines, le Dr Hussein Daqeel, met en lumière la personnalité britannique « Wallis Budge » (1857-1935), un archéologue et l’un des pilleurs les plus en vue des antiquités égyptiennes au cours du 19e siècle de notre ère. L’étude examine son histoire de vol du papyrus d’Ani, également connu sous le nom de « Livre des Morts », actuellement exposé au British Museum.
Daqeel indique que « Wallis Budge » a commencé sa carrière en tant qu’assistant conservateur des antiquités égyptiennes au British Museum. Le musée l’a envoyé pour la première fois en mission officielle en Égypte en 1886 afin de récupérer des pièces archéologiques précieuses. En Égypte, « Lord Cromer » l’a accueilli avec une réticence notable en raison de son insatisfaction à l’égard des méthodes anglaises de traitement et de collecte des antiquités égyptiennes. Cependant, cette réticence n’a pas découragé Budge, qui était déterminé à atteindre son objectif, même s’il devait collaborer avec des trafiquants d’antiquités. Il a fait de nombreuses découvertes archéologiques, mais il utilisait souvent des méthodes douteuses et non éthiques pour ces découvertes, ce qui a suscité l’ire de certains fonctionnaires des gouvernements anglais et français en Égypte. Néanmoins, Budge n’a pas prêté grande attention à ces préoccupations, invoquant sa loyauté envers le British Museum et poursuivant ses propres objectifs.
L’expert en archéologie, le Dr Abdel Rahim Rihaan, membre du Conseil Supérieur de la Culture, met en lumière cette étude, expliquant que « Wallis Budge » a cherché à établir des relations étroites avec les habitants de Louxor et du Caire. Il a ainsi obtenu l’accès aux tombes qu’il avait déjà pillées. Ensuite, il s’est rendu à Assouan, où il a été rejoint par un groupe de hauts fonctionnaires militaires britanniques pour l’assister. Il a extrait de là une grande collection d’antiquités et les a envoyées en Grande-Bretagne.