Étude : L’être humain a naturellement tendance à aider les autres, mais avec des limites

Beaucoup de gens peuvent croire que la majorité hésite à s’entraider et que les valeurs de l’altruisme et du soutien sont presque inexistantes chez les humains. Cependant, les recherches et les études ont catégoriquement contredit cette croyance en observant les actions spontanées d’un grand groupe d’individus dans différents pays.

Une nouvelle étude révèle que les gens ont naturellement tendance à aider les autres et offrent volontairement de petits services même avant qu’on ne leur demande.

L’étude a été menée dans plusieurs pays, dont l’Australie, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Pendant l’étude, les chercheurs ont examiné différentes vidéos montrant les activités quotidiennes réelles d’un groupe diversifié de personnes provenant d’environnements et de cultures différentes. Ils ont constaté que les gens répondaient favorablement aux demandes d’aide environ 80 % du temps et qu’ils refusaient ou ignoraient rarement.

Les chercheurs ont également découvert que les gens aidaient des étrangers autant que leurs propres membres de famille.

Mais quel type d’aide ?

Les chercheurs ont souligné que la disposition des gens à aider les autres incluait des services simples et mineurs qui n’impliquaient pas de risques importants ou, en d’autres termes, ne causaient aucun problème.

Les chercheurs ont affirmé que l’être humain a une tendance innée à aider les autres, ce qui est confirmé par des études antérieures montrant que l’aide aux autres profite à sa propre santé et bien-être, entraînant une amélioration de la santé, une estime de soi accrue et une vie plus longue.

Les Signes Indiquant que Vous Vous Souciez des Autres au Détriment de Vous-même

Bien que l’aide aux autres soit cruciale, certains individus peuvent parfois exagérer en s’occupant des autres au détriment de leurs propres intérêts et bien-être.

Ces signes indiquent que vous donnez la priorité aux intérêts et au bonheur des autres au détriment de vous-même.

Dans son discours sur le sujet pour le programme matinal de Sky News Arabia, la consultante psychologique et sociale Karen Ilya déclare :

Il existe diverses théories sur l’altruisme, en particulier l’altruisme excessif chez les individus.

Plusieurs facteurs contribuent à cela, notamment les facteurs environnementaux liés à l’éducation d’une personne et à la société dans laquelle elle a grandi.

L’acte de donner a toujours été une norme sociale depuis l’Antiquité.

Des études ont prouvé que chaque acte de donner déclenche une récompense par le biais de sécrétions hormonales libérées par le cerveau.

Lorsque nous parlons de donner, nous faisons référence aux personnes dont l’existence tourne autour des autres, en privilégiant le souci et l’aide aux autres, et leur attention n’est pas centrée sur leurs propres préoccupations.

Les personnes qui se consacrent au don ont une forte inclination sociale, selon certaines théories.

Ceux qui ont du mal à donner sont des individus qui ont été confrontés à des chocs passés liés au don et qui ont entraîné des résultats négatifs.

Certains individus ont du mal à fixer des limites pour le don qu’ils font envers les autres, surtout lorsqu’ils sont confrontés à l’empressement des destinataires à recevoir plus de dons.