Politique

Erdoğan déclare la guerre à nouveau sur les réseaux sociaux – Détails


Pour ceux qui pensent s’opposer au président turc Recep Tayyip Erdoğan et à son Parti pour la justice et le développement, Erdoğan a déclaré la guerre sur les réseaux sociaux, que lui et sa communauté ont toujours utilisés pour répandre des rumeurs et des mensonges, notamment dans le cadre de la guerre de quatrième génération contre les régimes hostiles aux Frères musulmans.

Lors de la quatrième conférence des ministres et des responsables de l’information de l’Organisation des États Turcs, tenue à Istanbul, le site web 247 News Bulletin a décrit Erdoğan comme un « cyber fascisme », considérant qu’il « menace aujourd’hui le droit de milliards de personnes à recevoir des informations exactes et impartiales ».

Dans la vidéo, Erdoğan a proclamé : « La vague de mensonges et de calomnies dont nous avons été témoins pendant la guerre du Karabakh nous a rappelé l’importance de cette question et a montré à quel point nous devons nous unir.. Non seulement la guerre a été menée sur le terrain, mais une lutte acharnée a été menée pendant 44 jours dans de nombreux médias, de la presse écrite et vidéo aux médias sociaux, et à la lumière d’expériences amères, nous en voyons tous un fait très clair aujourd’hui ».

Erdoğan a poursuivi : « Les médias, considérés comme la quatrième force de la démocratie, peuvent devenir un instrument de manipulation de la vérité, étouffant la vérité dans les mains de certaines puissances et sociétés mondiales et de milieux malveillants ». Dans des déclarations qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles restrictions sur les médias sociaux et la liberté d’expression déjà restreintes en Turquie, en particulier avant les élections générales de 2023, au milieu d’une crise économique sans précédent aggravée par les politiques économiques d’Erdoğan, qui pourrait menacer la survie au pouvoir d’Erdoğan, le plus grand soutien des Frères musulmans.

Erdoğan a poursuivi ses affirmations visant à restreindre la liberté d’expression sur les réseaux sociaux : « En particulier, les réseaux sociaux, où il n’y a pas d’autodiscipline, d’inspection, de base ou de valeurs morales, posent de graves dangers à toutes les sociétés », ajoute-t-il : « Je considère la communication comme une question d’importance stratégique, au moins autant que la défense, la sécurité et la santé ».

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