Grand Maghreb

Envoi de jeunes dans les zones de conflit : La fin du mouvement Ennahdha en Tunisie


La crise concernant l’affaire de déportation de Djihadistes, impliquant les dirigeants du mouvement Ennahdha des Frères, qui entre dans le dernier chapitre de l’histoire du mouvement terroriste, et la fin de son activisme politique, va mener à sa dissolution et faire tourner la page des Frères du pays de manière irrévocable.

Fichier le plus risqué

La Tunisie a indiqué que ce dossier était le plus dangereux, surtout parce qu’il a dévoilé la réalité de ce mouvement des frères et ce qu’il cherchait à faire pendant qu’il contrôlait le pays, après que les autorités ont récemment arrêté un certain nombre de responsables et de dirigeants d’Ennahdha pour faciliter la déportation de centaines de jeunes Tunisiens par des foyers terroristes, notamment l’ancien député du Mouvement au Parlement tunisien, Habib El-Loz, un membre du parti radical ou l’organisation secrète du mouvement. Dans la même affaire, l’homme d’affaires et actionnaire de la compagnie aérienne Syphax, ancien candidat à l’élection présidentielle Mohamed Frikha, qui s’était aussi porté candidat à la députation pour la cause de la Renaissance, a été arrêté. Selon An-Nahar Larabi, les arrestations ont également inclus un certain nombre de responsables de la sécurité, dont l’ancien gouverneur de l’aéroport international de Tunis et Carthage, et le parquet tunisien a rendu une décision de détention continue, le vice-président du mouvement Ennahdha Ali Larayedh. 

Fin des Frères

Mme Badra Gaaloul, analyste politique tunisienne et Présidente du Centre national d’études en Tunisie, déclare que le dossier de déportation de la jeunesse tunisienne des foyers du terrorisme et de l’extrémisme hors de l’État est la plus grave des accusations portées contre Ennahdha dans le pays et marque la fin de ce mouvement fratricide qui a cherché à semer la corruption et le terrorisme en Tunisie, d’autant plus que ce dossier est le début d’une longue liste d’accusations portées contre l’organe clandestin de Ennahdha, et qu’il reste de graves problèmes à régler. Le plus important est le dossier Assassinats politiques et soutien au terrorisme en Tunisie ces dernières années.

L’analyste politique tunisien a expliqué que les accusations portées contre les dirigeants d’Ennahdha tendaient à une seule et même tendance, à savoir la décision judiciaire de dissoudre le mouvement et d’empêcher son activisme politique, accusé de problèmes de sécurité nationale et de condamnation de terroristes et d’assassinats politiques, ainsi que la coopération avec des acteurs étrangers, ce qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de l’État, et que le mouvement en était à ses dernières étapes, qui seraient rapidement éliminées.

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