Échec des Houthis à recruter des officiers de l’armée qui refusent de les rejoindre : quel rôle joue le Hezbollah ?
Un rapport du site local Al-Montasaf a révélé que les milices houthis souffrent du refus de plusieurs soldats et officiers de l’armée de rejoindre leurs rangs depuis leur coup d’État contre le gouvernement légitime. Malgré leurs efforts pour les attirer, elles ont échoué, même après avoir suspendu leurs salaires en guise de pression.
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Selon des sources du site, les milices houthis ont adopté une nouvelle stratégie pour recruter les officiers et soldats récalcitrants. Cette démarche vise à les convaincre de se joindre à elles, notamment après le retrait des experts et officiers iraniens et ceux du Hezbollah, en raison de la guerre au Liban.
Les milices ont attiré des dizaines de ces officiers et soldats en leur promettant le versement de leurs salaires impayés. Cependant, une fois sous leur emprise, les Houthis les arrêtent, les forcent à disparaître de manière arbitraire, et leur donnent le choix entre la prison ou l’intégration dans leurs camps, où ils doivent partager leurs compétences militaires avec des recrues et des pseudo-officiers issus de leur caste, souvent dépourvus de qualifications académiques.
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Les Houthis s’impliquent également dans les conflits en Palestine et au Liban, agissant comme un bras armé du “camp iranien”, qui se présente sous le prétexte de « libérer » la Palestine. Pendant ce temps, ils assiègent des villages, bombardent des civils avec des missiles balistiques et des drones piégés, se préparent à une reprise des hostilités, et refusent de verser les salaires dans les zones sous leur contrôle. Ils rejettent également les appels régionaux, onusiens et internationaux à engager des négociations de paix sérieuses et à signer une feuille de route pour mettre fin à la guerre dévastatrice qui ravage le Yémen depuis 10 ans.
En novembre 2023, les Houthis ont commencé à attaquer des navires commerciaux traversant la mer Rouge, perturbant les routes commerciales mondiales entre l’Europe et l’Asie et augmentant les coûts logistiques.
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Ces craintes ont été exprimées par des dirigeants houthis, qui appellent à se préparer à des “mouvements potentiels”. Sur le terrain, cela s’est traduit par des renforts envoyés à leurs combattants sur les lignes de front des côtes ouest du pays, par crainte d’une offensive des forces gouvernementales visant à reprendre l’ensemble du littoral et la ville stratégique de Hodeïda, avec son port surplombant la mer Rouge. Cette perspective constitue un cauchemar pour les milices en raison de l’importance économique majeure de cette zone.
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