Disparition d’Emile : Évolutions Majeures dans l’Affaire !
Enlèvement, détention, séquestration… le cadre légal de l’affaire a progressé.
Le 8 juillet dernier, Emile a disparu dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), et jusqu’à présent, le petit Emile reste introuvable. Depuis fin juillet, l’enquête judiciaire a évolué pour inclure les charges « d’enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires ».
Cela fait désormais plus de six semaines que le jeune Emile, âgé de deux ans et demi, a disparu dans le Haut-Vernet. Depuis le 8 juillet, le petit garçon, qui venait d’arriver chez ses grands-parents, aurait échappé à leur surveillance dans l’après-midi.
Après avoir lancé une enquête en flagrance dès le jour de sa disparition, puis une enquête préliminaire, une enquête judiciaire a été ouverte le 18 juillet pour « recherche des causes de la disparition ».
Un changement dans le cadre légal
Selon les informations du Parisien, le cadre légal a évolué dix jours plus tard, grâce à un réquisitoire supplétif rédigé par Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence. Celui-ci a élargi l’enquête judiciaire pour inclure les charges « d’enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraire sur mineur de quinze ans ». Depuis fin juillet, la disparition du petit garçon est traitée comme une affaire criminelle.
« Ce changement de cadre légal n’a pas eu lieu en réaction à une avancée spécifique dans l’enquête qui nous orienterait davantage vers une hypothèse criminelle. Il permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d’enquête de mener des actions d’enquête qui n’étaient pas possibles dans le cadre initial », explique Jean-Luc Blachon dans les colonnes du Parisien.
Depuis cette requalification juridique, des gardes à vue peuvent être réalisées et des transferts devant la justice sont possibles. Les interceptions téléphoniques sont également facilitées pour les juges d’instruction. Cependant, jusqu’à présent, aucune garde à vue n’a été menée dans le cadre de cette affaire.