Alors que les Houthis continuent de cibler la navigation maritime et de mener des attaques contre des navires, les craintes des Yéménites de voir leur pays entraîné dans une guerre régionale et internationale ont augmenté, avec des conséquences et des effets catastrophiques qui compliqueront davantage la crise qu’ils vivent sous le régime de fait.

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Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a déclaré mardi, dans une allocution diffusée à la télévision, que le groupe yéménite avait mené trois opérations ciblant le navire Cordelia Moon en mer Rouge et le navire Marathopolis en mer d’Arabie.

Il a ajouté que les deux autres attaques avaient ciblé « le navire Marathopolis dans l’océan Indien avec un missile de croisière » en deux vagues « avec un drone », et a confirmé que les attaques yéménites ne s’arrêteraient « que si l’agression contre Gaza cesse et que le blocus est levé, ainsi que si l’agression contre le Liban prend fin ».

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Les déclarations de Saree sont intervenues, selon le site Middle East Online, à un moment où les voix des Yéménites sur les réseaux sociaux se lèvent pour dénoncer les pratiques ostentatoires des Houthis en faveur du Liban et de Gaza, alors qu’ils ne sont que des agents de l’Iran exécutant ses ordres.

Les Yéménites estiment que les actions des Houthis apporteront des guerres et de la destruction au Yémen sans raison, et les inquiétudes qui prévalaient dans les rues yéménites depuis le début de l’escalade en mer Rouge et en mer d’Arabie, en raison de l’augmentation rapide des menaces sécuritaires, sont devenues une réalité vécue par les Yéménites, après l’intervention militaire directe des États-Unis en réponse aux Houthis, dans un contexte de guerre civile qui se poursuit depuis plus de dix ans, ce qui laisse présager une tension accrue.

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De plus, des militants ont évoqué la situation désastreuse des citoyens et leur manque des exigences fondamentales pour une vie décente, sous le pouvoir des Houthis qui tournent le dos aux crises de leur peuple, tout en exhibant leurs prétendues prouesses devant la région, tandis que certains lancent des appels à sensibiliser sur ce qui se passe et sur les conséquences des milices pro-iraniennes au Yémen, en Syrie, en Irak et au Liban.

Par ailleurs, une agence de sécurité maritime britannique a rapporté que deux navires avaient été touchés par des attaques mardi au large des côtes yéménites, revendiquées par les Houthis, alors que les tensions régionales s’accroissent suite au début des opérations terrestres d’Israël dans le sud du Liban.

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Lors de la première attaque, l’agence U.K. Maritime Trade Operations gérée par la marine royale britannique a déclaré qu’une « navire avait été touché par un drone. Le réservoir de ballast numéro 6 a été percé ».

L’agence a ajouté que le même navire, qui naviguait à 64 milles marins (118 kilomètres) au nord-ouest de Hodeïda, avait déjà été menacé plus tôt mardi, signalant quatre explosions à proximité.

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Plus tard, la même agence a rapporté qu’un navire avait été touché par un missile lors d’une nouvelle attaque près de la ville de Hodeïda, confirmant qu’il « avait subi des dommages. Tous les membres de l’équipage sont sains et saufs ».