Politique

Dans le sermon de l’Aïd en Iran : Les États-Unis et Israël présents avec des menaces


Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis une réponse ferme en cas d’attaque contre son pays, en réaction directe aux menaces du président américain Donald Trump de frapper l’Iran si aucun accord nucléaire n’était conclu.

Lors du sermon de l’Aïd al-Fitr, Khamenei a fait allusion à Trump en déclarant : « Ils menacent de nous infliger des dommages… mais si cela se produit, ils recevront assurément une réponse ferme. »

Il a également mis en garde contre les tentatives de « semer la discorde interne », soulignant que le peuple iranien s’opposera à toute conspiration, comme il l’a fait par le passé.

Il a ajouté : « Les États-Unis et l’entité sioniste menacent d’attaquer l’Iran, mais ils recevront une riposte puissante », précisant que toute attaque serait suivie d’un « coup sévère ».

Le guide suprême a affirmé que « l’hostilité des États-Unis et d’Israël est permanente », ajoutant que ces derniers « nous menacent d’attaque, ce que nous ne considérons pas comme très probable, mais s’ils nous infligent le moindre dommage, ils recevront à coup sûr une riposte forte en retour ».

Un accord ou une action militaire

De leur côté, les États-Unis ont posé un ultimatum à l’Iran, exigeant soit un accord sur son programme nucléaire, soit une confrontation militaire.

La Maison-Blanche a affirmé, dans un communiqué publié samedi soir, que les États-Unis sont prêts à traiter avec l’Iran « soit militairement, soit par le biais d’un accord », insistant sur le fait que « le régime iranien doit placer les intérêts de son peuple au-dessus du terrorisme », selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.

Ces déclarations interviennent après le refus de Khamenei de répondre à l’appel de Trump à la négociation. Lors d’une réunion avec les hauts responsables iraniens, il a affirmé : « Téhéran ne cédera pas aux pressions et aux intimidations », tout en rejetant toute limitation de son programme de missiles.

La politique de pression maximale

Trump s’était dit prêt à parvenir à un accord avec l’Iran, tout en poursuivant sa politique de « pression maximale » adoptée lors de son premier mandat. En 2018, il s’était retiré de l’accord nucléaire de 2015 et avait réimposé des sanctions sévères contre l’Iran, ce qui avait poussé Téhéran à violer certaines clauses de l’accord, selon Reuters.

Alors que l’Iran continue d’accélérer son enrichissement d’uranium à des niveaux proches de ceux nécessaires à la fabrication d’armes nucléaires, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, a averti que le temps était compté pour trouver une solution diplomatique visant à imposer de nouvelles restrictions au programme nucléaire iranien.

Téhéran affirme cependant que ses activités nucléaires sont exclusivement destinées à des fins pacifiques.

 

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