L'Europe

Daech et les Frères musulmans placés sous surveillance : L’islam politique inquiète l’Allemagne


Alors que les développements actuels au Moyen-Orient continuent d’augmenter le niveau de risque et de peur en France et en Allemagne, le Bureau de protection de la Constitution en Allemagne (service de renseignement) a exprimé ses préoccupations quant au fait que les Frères musulmans terroristes planifient toujours d’établir un système parallèle incitant contre la Constitution du pays et de diffuser une idéologie extrémiste au sein de la société.

Le service de renseignement a confirmé que la réalité de « l’islam politique » suscite des inquiétudes, notamment à Berlin, où le nombre de Frères musulmans augmente, selon le site d’information « 24 ».

Dans le but de lutter contre les actes de terrorisme et les crimes liés à « l’islam politique », et d’échanger des expertises à l’échelle européenne sur la manière de faire face aux crimes atroces perpétrés par des « islamistes » prêts à user de la violence, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, a récemment rencontré à Paris son homologue français, Gérald Darmanin.

Faeser a souligné l’importance de créer un centre de communication sécuritaire entre Berlin et Paris, déclarant que « nos autorités de sécurité font tout leur possible pour protéger nos citoyens des attaques terroristes, et continuent donc à surveiller de près le paysage « islamiste », en particulier parce que les organisations extrémistes incitent à la violence et à la radicalisation via les réseaux sociaux ».

Faeser a déclaré que « l’attaque à Solingen (en Allemagne) et l’attaque délibérée contre une synagogue dans la ville de (La Grande Motte) en France montrent le danger que représentent les auteurs d’actes extrémistes individuels ».

De tels actes posent de grands défis aux autorités sécuritaires des deux pays. Faeser a insisté auprès de son homologue français sur l’importance pour les autorités de travailler ensemble dans un esprit de confiance afin de pouvoir lutter contre l’extrémisme « islamiste » et « l’antisémitisme » avec fermeté.

Les services de sécurité et de renseignement allemands ont souligné la nécessité pour tous les niveaux politiques de se rassembler afin de tirer des leçons de l’attaque terroriste effroyable de Solingen, ce qui inclut, selon eux, « renforcer la lutte contre l’ »islamisme » violent, durcir les lois sur la possession d’armes, améliorer les procédures d’expulsion dans les cas régis par la convention de Dublin, et limiter davantage l’immigration clandestine ».

Pour garantir la réduction du nombre de personnes susceptibles de se radicaliser, le gouvernement fédéral allemand soutient une variété de projets qui offrent des moyens de communication alternatifs par le biais de l’éducation, des ateliers, et le lancement de programmes dédiés aux personnes quittant le milieu extrémiste, grâce à l’éducation et au soutien, selon un rapport du site d’information « 24 ».

Pour y parvenir, les autorités allemandes insistent sur le renforcement de la prévention, en particulier dans les endroits où les individus sont exposés à un risque de séparation et de radicalisation.

À l’instar de la France, un centre de consultation sur l’extrémisme a été créé au sein du Bureau fédéral pour la migration et les réfugiés en Allemagne, servant de point de contact initial pour les personnes craignant qu’une connaissance ne se radicalise. Des experts offrent ainsi des conseils et un soutien personnalisé dans des cas individuels, tout en soutenant les initiatives d’entraide.

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