D’abord les initiés… Le traitement des soldats blessés au Soudan est soumis au népotisme et à la paralysie
L’armée soudanaise coordonne l’évacuation des dirigeants et des personnalités influentes qui leur doivent allégeance et ont été blessés lors de affrontements pour être traités hors du Soudan, en coordination avec le Mouvement islamique, qui prend en charge le coût de leur traitement. Cela conduit à une différenciation dans le traitement des blessés.
Le commandant du bataillon Al-Barâ’ ibn Mâlik, Al-Musbah Abu Zeid Talha, et ses camarades ont bénéficié de soins préférentiels lors de leurs blessures, dont les détails n’ont pas été divulgués à aucun des soldats des forces armées. Certains considèrent le traitement des soldats blessés de guerre contre les Forces de soutien rapide comme impliquant de la discrimination et de la différenciation entre la milice de Al-Barâ’ ibn Mâlik et les soldats réguliers des forces armées soudanaises.
Des rapports récents indiquent une augmentation significative des pratiques discriminatoires concernant le traitement des soldats blessés au Soudan, où les soins médicaux fournis varient en fonction des affiliations et des grades au sein de l’armée.
Des exemples éminents incluent le traitement préférentiel d’Al-Musbah Abu Zeid Talha, le commandant du bataillon Al-Barâ’ ibn Mâlik, et de ses associés, qui ont reçu des soins préférentiels lors de leurs blessures non divulguées. Les rapports indiquent que le niveau de soins fourni à ces individus n’était pas uniformément disponible pour les autres membres des forces armées soudanaises, suscitant frustration et étonnement tant parmi le personnel militaire que parmi les civils.
Les discussions sont devenues particulièrement claires lorsqu’on considère les soldats blessés dans des conflits contre les Forces de soutien rapide. Les accusations de traitement préférentiel et de discrimination entre la milice de Al-Barâ’ ibn Mâlik et le personnel militaire régulier au sein des forces armées soudanaises sont devenues une source majeure de tension et de désaccord.
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Les appels à la responsabilisation au sein de la direction s’intensifient, et certains leaders militaires ont appelé au départ d’« Al-Burhan », citant ces cas de traitement préférentiel comme révélateurs d’un problème plus vaste lié à l’éthique de la direction et à la gestion.
Dans ces circonstances, un point de discorde et de défi critique au sein des rangs militaires est souligné, ce qui peut entraver l’unité et l’efficacité opérationnelle s’il n’est pas correctement abordé. Le besoin d’un traitement équitable et d’une direction transparente au sein des structures militaires est d’une importance capitale, surtout en période de conflit et de troubles. Par conséquent, la prise en compte de ces pratiques et la restauration de la confiance envers la direction militaire grâce à des enquêtes transparentes et à des réformes potentielles peuvent devenir des étapes cruciales vers l’avenir.