Crime de Sabah Al-Salem : Exécution d’un Koweïtien accusé du meurtre de Farah Akbar
Mardi, un tribunal koweïtien a condamné à la peine de mort par pendaison un homme pour avoir tué une mère en plein jour devant ses deux enfants en avril dernier.
Dans une affaire profondément choquante dans la rue koweïtienne, le meurtre de Farah Hamza Akbar (32 ans) a poussé des femmes du Golfe à organiser des manifestations dénonçant la violence à l’égard des femmes et à demander aux autorités de prendre des mesures pour les protéger, d’autant plus que la victime avait déposé plusieurs plaintes contre son assassin.
Le tueur a enlevé la jeune femme alors qu’elle était avec ses deux enfants et sa sœur dans sa voiture, sans aucun lien de parenté, et l’a ensuite tuée en appel.
La cour d’assises du Koweït a condamné l’accusé à la peine de mort par pendaison. L’avocat de la famille de la victime, Abdul Mohsen Al-Qattan, a déclaré à l’agence France Presse : Nous souhaitons le soutien de (verdict) et sa mise en œuvre afin de rassurer la famille.
Selon le conseil, l’affaire devait être soumise à la cour d’appel pour qu’elle examine le verdict dans un délai d’un mois, et le meurtrier avait demandé « Farah » de se marier, étant donné qu’elle était mariée.
Selon une déclaration du ministère koweïtien de l’Intérieur à l’époque, il a poignardé « Farah » d’un coup mortel dans la poitrine avant de jeter son corps dans un hôpital. Le jeune homme a été arrêté et a avoué le crime.
Farah avait porté plainte contre lui pour harcèlement, et il a été arrêté puis relâché. Une vidéo diffusée sur les médias sociaux est supposée montrer le tueur en train d’enfoncer la voiture de Farah dans sa voiture et les pleurs des deux filles peuvent être entendus.
Après le meurtre de Farah, plusieurs manifestations ont été organisées au Koweït pour protester contre la violence à l’égard des femmes et demander que les peines soient alourdies pour les agresseurs.
Au moment de l’incident, le hashtag Twitter « Crime de Sabah Al-Salem » a été lancé avec des tweets furieux, appelant à « la punition la plus sévère infligée au criminel qui a commis son crime durant le mois sacré du Ramadan sans aucune humanité. »
La Présidente de l’Association culturelle des femmes du Koweït Lulowa Al-Mulla a déclaré à la suite de la condamnation de France Presse que »les femmes du Koweït demandent une protection contre le harcèlement, les mauvais traitements et les meurtres en leur offrant des centres d’accueil et des lois pour les protéger du harcèlement, et une autre destination pour recevoir leurs plaintes par les postes de police ».
Selon AL-Mulla, de nombreuses filles ont été harcelées et même tuées, Farah est la paille qui a brisé le dos du chameau… Ça suffit. ».