Les dernières études ont révélé que plus de trois quarts des décès subits de nourrissons sont causés par des pratiques de sommeil dangereuses, y compris le partage du lit, selon le journal américain « Washington Post ».

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L’étude a examiné 7 595 cas de décès subits de nourrissons enregistrés dans les Centers for Disease Control and Prevention entre 2011 et 2020, et il a été constaté que la majorité des décès surviennent chez des nourrissons de moins de 3 mois.

Les statistiques de l’étude indiquaient que 59,5 % des nourrissons décédés subitement partageaient un lit au moment du décès, et 75,9 % se trouvaient dans un lit d’adulte lorsqu’ils sont décédés, selon le journal américain.

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Bien que certains facteurs démographiques tels que le sexe et la durée de la gestation n’étaient pas cliniquement significatifs, les chercheurs ont découvert que les nourrissons qui partageaient un lit étaient plus susceptibles d’être noirs et d’avoir une assurance publique, selon le journal, qui a déclaré que dormir sur un matelas mou faisait partie des causes de décès des nourrissons étudiées.

Les recommandations actuelles encouragent les parents et les autres soignants à coucher les nourrissons sur une surface ferme et plate, sans literie, à l’exception d’un drap-housse.

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Bien que le partage de la chambre réduise le risque de mort subite du nourrisson, les responsables de la lutte contre les maladies ne encouragent pas les parents à partager un lit avec leurs enfants, selon l’analyse de l’étude.

Un des facteurs contribuant à la « mort subite du nourrisson » est l’exposition à la fumée de cigarette pendant la grossesse, qui est plus courante chez les nourrissons qui partageaient un lit au moment du décès.

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Les chercheurs soulignent que les données disponibles peuvent être incomplètes ou biaisées car elles reposent sur des témoignages recueillis dans ce qui pourrait être une « scène chaotique », selon le « Washington Post ».

L’étude a également ajouté que comme les soignants n’ont pas signalé les raisons du partage du lit ou de la participation à des pratiques de sommeil dangereuses, il peut être difficile d’aider les familles à suivre les recommandations actuelles.

En général, les chercheurs ont écrit : « Le partage du lit en l’absence d’autres facteurs de sommeil dangereux était rare. »