Bombardements et piégeage de mosquées – Le terrorisme des Houthis frappe les lieux de culte
Malgré l’utilisation de slogans religieux, le piégeage des mosquées a été la politique des milices Houthis, qui ont adopté un projet sectaire utilisant la violence comme moyen d’atteindre leurs objectifs.
Alors que les mosquées sont devenues la cible des milices houthistes, dont la pensée « sectaire » est profondément ancrée, leur politique consistant à « plier » (idéologiquement) les lieux de culte selon leur programme se fonde sur plusieurs axes; Ils les ont transformées en plateformes de commercialisation de leur projet de violence, les ont transformées en plateformes de communication pour diffuser une culture de haine et d’hostilité à l’égard de l’identité yéménite et arabe en général, et ont fait sauter et faire sauter des mosquées qui sont des centres de radiations pour faire la lumière sur les allégations de ces militants.
Au cours des dernières années, des milices Houthis ont enlevé, caché et torturé des centaines d’imams, de prédicateurs et de chefs de mosquées qui ont refusé de se soumettre à leurs programmes, et ont même été critiqués par des membres des milices qui ont étendu et transformé certaines de ces mosquées en prisons et centres de détention.
La mosquée al-Roun, à al-Hudaydah, a été l’un des lieux de culte qui ont été minés par les milices Houthis, avec un bombardement aérien par drone qui a tué deux personnes et en a blessé cinq autres lors de l’attaque du vendredi 2 décembre.
Le bombardement de la mosquée al-Roun est la pratique la plus récente des Houthis contre les lieux de culte dans les zones libérées, et constitue l’un des 3 000 et 370 cas de violation des mosquées et des lieux de culte dans 14 provinces du Yémen, commis pendant sept ans par les milices Houthis soutenues par l’Iran, selon un récent rapport du Réseau yéménite des droits et libertés; (Coalition des ONG pour les droits de l’homme).
Les violations commises par les milices des Houthis contre les lieux de culte se sont concentrées dans les gouvernorats d’Amanat, Sanaa, Amran, Hajjah, Saada, al-Jawf, Marib, ad-Dali’, Dhamar, Ibb, Al Bayda’, Ta’izz, Ryma et al-Mahwit.
Bombardement systématique
Ce rapport faisait état de chiffres « effrayants » sur les crimes des milices Houthis contre les mosquées yéménites, révélant que plus de 162 mosquées avaient été systématiquement bombardées par des « putschistes ».
Le rapport indique que les milices Houthis ont commis 760 violations contre des mosquées et des lieux de culte au Yémen, dont le bombardement direct de 80 mosquées, les attentats à la bombe et les fouilles, et que 45 ont été brûlés et 137 pillés et saccagés.
Le rapport indique que les milices Houthis ont transformé 378 mosquées en casernes militaires où elles prennent le khat, le chicha, du reniflement et de la danse et 94 mosquées en un centre de lavage de cerveau et de déformation des esprits.
Violations en masse
Le rapport rendait compte de la transformation de 54 mosquées en salle d’opérations des milices armées Houthis, de 35 fermetures de mosquées, de 1 256 cas d’imams et de 467 cas de fermeture d’écoles chargées de préserver le Coran.
Le rapport a également révélé que les milices Houthis avaient été impliquées dans 109 cas de personnes tuées par des hommes, des imams de mosquées et des religieux, dont 62 par des tirs directs, 17 par des tirs aveugles, 19 par un usage excessif de la force et des coups, 11 par un coup d’État et 132 par des coups et blessures.
Le rapport a documenté que 376 imams, orateurs de mosquées et fidèles avaient été enlevés par les milices Houthis, et que 52 personnes environ avaient été soumises à la torture physique et psychologique d’imams, de dignitaires et de membres du personnel des mosquées, dont six cas de torture à mort dans les centres de détention de Houthi.
La province de Sanaa et le Secrétariat de la capitale ont publié une liste des violations commises contre les mosquées et les lieux de culte
Nous torturons la coexistence
Le bombardement et l’explosion de mosquées révèlent la dimension idéologique, intellectuelle et culturelle des guerres intercommunautaires des milices Houthis du Yémen, qui visent à torpiller la coexistence et qui, selon le Gouverneur du gouvernorat d’al-Hudaydah al-Hassan Taher, s’inscrivent dans le cadre d’attaques de génocide, peuvent constituer un crime de guerre.
Dans une déclaration, le gouverneur Taher a décrit le bombardement de la mosquée archéologique d’Al-Roun par les milices Houthis dans le district de Hays comme un « nouveau crime de guerre à grande échelle qui nécessite la prise de position explicite et la condamnation de l’ONU et de son envoyé spécial, Hans Grundberg ».
Il a souligné que les milices terroristes Houthis, soutenues par l’Iran, pratiquent une politique de punition collective contre les populations de Hays et de Tihama en général pour leurs positions nationales républicaines.