Après l’attaque sanglante d’Abyan… le gouvernement yéménite promet de combattre le terrorisme et la rébellion

Le gouvernement yéménite a promis, vendredi, de lutter contre le terrorisme et la rébellion, déclarant que le sang de « nos hommes ne sera pas versé en vain », tandis que les forces du Sud ont juré une « réaction sévère ».

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Un kamikaze de l’organisation Al-Qaïda a ciblé, à l’aide d’une voiture piégée, un centre de rassemblement de soldats de la 3e brigade de soutien et d’appui dans la ville de « Al-Furayd » dans le district de Mudiyah, à l’est de la province d’Abyan, causant la mort de 16 soldats et blessant plus de 20 autres.

Cette attaque sanglante, la première du genre depuis l’ascension de Saad Al-Aulaqi en tant que nouveau chef de la branche de l’organisation terroriste au Yémen, a suscité une vague de condamnations et de solidarité de la part des dirigeants, responsables, composantes et forces yéménites, qui l’ont unanimement qualifiée de « crime terroriste traître ».

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Ben Mubarak promet des représailles

Commentant l’attaque, le Premier ministre yéménite Ahmed Ben Mubarak a déclaré : « Notre combat contre le terrorisme et la rébellion se poursuit et ne s’arrêtera pas, et les sacrifices continus de nos fils et de nos meilleurs hommes ne seront pas vains jusqu’à ce que nous atteignions notre objectif national. »

Il a ajouté : « Ce qui s’est passé aujourd’hui, ce crime terroriste qui a visé les forces de la 3e brigade de soutien et d’appui, et qui a coûté la vie à des dizaines de héros, est une incitation à renforcer l’unité pour éradiquer le terrorisme et la rébellion houthiste, car ils sont les deux faces d’une même pièce. »

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De son côté, le vice-président du Conseil présidentiel, Tariq Saleh, a décrit, lors d’un appel téléphonique avec le vice-président du conseil, Aidarous Al-Zoubaidi, pour lui présenter ses condoléances aux victimes des forces du Sud, cette attaque comme « un crime terroriste traître ».

Pour sa part, le ministre de la Planification et de la Coopération internationale, par intérim ministre des Télécommunications et des Technologies de l’information, Waed Bathib, a considéré l’attaque comme « un acte criminel enveloppé de terrorisme ».

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Il a ajouté sur son compte sur la plateforme « X » que « nous sommes convaincus que toutes les fêtes de sang et les crimes payés ne dissuaderont pas nos forces, pas plus que notre terre et notre peuple à Mudiyah, Abyan, et dans toutes les régions qui ont fait leur choix tôt, et la boussole de la victoire pour l’histoire et l’avenir commun ne déviera pas. »

Cela ne restera pas impuni

Dans ce contexte, le porte-parole des forces du Sud, le lieutenant-colonel Mohamed Al-Naqeeb, a déclaré que « l’acte criminel lâche qui a visé nos forces dans le district de Mudiyah à l’aide d’une voiture piégée conduite par un kamikaze » était le résultat d’une escalade politique et d’un discours incitatif terroriste visant nos forces du Sud et le Conseil de transition. »

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Cela était également le résultat « de la mobilisation et de la propagande erronées et malveillantes alimentées par l’argent politique pour financer le terrorisme dans le Sud et alimentées par les médias et la propagande ennemie visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité et à faire passer des projets suspects qui visent à affaiblir la cause du peuple du Sud et à briser sa volonté nationale. »

Il a souligné que cette attaque sanglante et « ces crimes terroristes odieux et ceux qui les orchestrent et les financent ne resteront pas impunis », notant que l’opération terroriste est survenue en même temps que le deuxième anniversaire du lancement de l’opération « Siham Al-Sharq » en août 2022.

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Le responsable militaire a promis de maintenir le combat contre le terrorisme avec une force « plus puissante qu’auparavant, tant que les forces ennemies continueront sur cette voie qui consiste à utiliser le terrorisme et ses éléments comme outils de meurtre et de chantage politique visant à soumettre et saper la cause de notre peuple du Sud dans des projets terroristes. »

Pour sa part, la direction de la sécurité d’Abyan a déclaré dans un communiqué que cet « acte terroriste lâche et traître ne dissuadera pas nos forces armées du Sud et la sécurité, et ne diminuera pas leur détermination à lutter contre ces groupes terroristes jusqu’à ce que la province soit purgée. »

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La direction de la sécurité d’Abyan a appelé à une « réaction sévère en l’honneur des martyrs du massacre de ce jour, qui sont tombés en défendant la terre et l’honneur, et à déraciner les camps de terrorisme de la province d’Abyan. »

Elle a affirmé que l’éradication des camps de terrorisme « arrêtera l’effusion de sang qui imprègne la province jour après jour, et c’est la seule solution inévitable après laquelle la province et les autres provinces jouiront de la sécurité et de la sûreté. »

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L’organisation Al-Qaïda mène des attaques continues dans les zones libérées du Yémen, dont plus de 80 % ont eu lieu à Abyan, suivie de Chabwah, et ont principalement ciblé les forces de la ceinture de sécurité, suivies des brigades de soutien et d’appui, des forces de défense de Chabwah, puis de la police et de l’axe d’Abyan.