Après l’annonce de la mort d’un dirigeant éminent… Que savez-vous de l’organisation » Hurras ad-Din »?
Un haut dirigeant d’un groupe affilié à Al-Qaïda a été tué dans une attaque revendiquée par les États-Unis, qui ont déclaré l’avoir éliminé par une frappe précise en Syrie.
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Le Commandement central américain a annoncé, dans un communiqué publié sur son compte officiel sur la plateforme « X » (anciennement Twitter), que ses forces avaient neutralisé, plus tôt ce vendredi, un chef de l’organisation « Hurras al-Din », nommé Abou Abdel Rahman al-Makki, en le ciblant lors d’une frappe précise en Syrie.
Selon le Commandement central américain, Abou Abdel Rahman al-Makki était membre du Conseil consultatif de Hurras al-Din et un dirigeant clé responsable de la supervision des opérations terroristes depuis la Syrie. Al-Makki a navigué entre plusieurs factions terroristes et a dirigé la brigade « Jound al-Malahim » au sein du « Front al-Nosra », dont il s’est plus tard séparé pour rejoindre l’organisation Hurras al-Din.
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Le CENTCOM a également précisé que « Hurras al-Din » est un mouvement affilié à Al-Qaïda basé en Syrie et partageant avec Al-Qaïda ses ambitions mondiales de mener des attaques contre les intérêts américains et occidentaux.
L’organisation « Hurras al-Din » a été fondée à la fin du mois de février 2018. À l’époque, elle était une faction au sein de « Hayat Tahrir al-Sham » (anciennement le Front al-Nosra). En juillet 2016, elle a déclaré son allégeance à Al-Qaïda et son détachement de Hayat Tahrir al-Sham, après que ce dernier ait coupé ses liens avec l’organisation terroriste.
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Sous la bannière de « Hurras al-Din », plusieurs milices opèrent, parmi lesquelles : l’armée de la Badia, l’armée de la côte, la brigade Kaboul, les bataillons de la côte, l’armée des batailles et les soldats de la charia. Les membres de l’organisation sont basés dans les montagnes de l’ouest d’Idlib, à Jabal Baricha et dans la ville de Sarmin.
En 2018, l’organisation a rejeté l’accord de Sotchi, qui prévoyait la création d’une zone démilitarisée où les opérations militaires devaient cesser, tant du côté des forces gouvernementales que des factions opposées.
Il convient de rappeler que l’organisation est classée sur les listes internationales du terrorisme et que le département d’État américain l’a placée sous sanctions.
