Après avoir exprimé sa disposition à participer à la nouvelle structure de sécurité, Erdogan va-t-il reproduire le scénario libyen et syrien à Gaza ?
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a trouvé une opportunité d’expansion et d’influence dans l’agression israélienne à Gaza, alors que les pays occidentaux proposent des solutions et des suggestions sur la gestion du secteur après la guerre, similaire à ce qu’il a fait précédemment en Libye et en Syrie.
Erdogan a déclaré dans un discours vidéo lors d’un sommet virtuel du G20 hier : ‘Parvenir à un accord sur un cessez-le-feu humanitaire de (4) jours à Gaza est un développement positif, et nous espérons que cette étape conduira finalement à un arrêt permanent des hostilités et à un accord de paix.’ Le président turc a exhorté les dirigeants du G20 à prendre l’initiative pour établir une solution à deux États et la création d’un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967.
Il a indiqué que la Turquie est prête à assumer la responsabilité aux côtés d’autres pays dans la nouvelle structure de sécurité qui sera établie après la fin de la guerre à Gaza, y compris le mécanisme de garantie.
Il est à noter que le Hamas avait refusé de discuter de toute présence de forces étrangères dans la bande de Gaza, considérant que les Palestiniens ne seront gouvernés par personne en dehors de leur pays et rejetant toute présence militaire ou sécuritaire sur leur territoire.
Les forces turques et leurs milices affiliées sont actuellement présentes en Syrie et en Libye, avec une influence significative sur les événements et participant à des actions militaires pour défendre les responsables qui ont contribué au renforcement de l’influence d’Ankara dans ces pays.