Alertes fausses de frappes soviétiques qui ont failli entraîner l’extinction de l’humanité… Détails

Pendant la guerre froide, les alertes fausses concernant des attaques de missiles étaient traitées en secret, bien que les informations à ce sujet aient finalement fuité.

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Selon les documents des Archives nationales américaines, un avertissement concernant une attaque soviétique par missile d’une ampleur colossale a été émis dans la matinée du 9 novembre 1979, au point de pousser l’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzeziński, à écrire : « Je voulais m’assurer que nous ne mourrions pas seuls » !

L’alerte fausse s’est produite au milieu de la nuit pendant la présidence de Jimmy Carter, le 3 juin 1980.

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La cause de l’alerte fausse était la défaillance d’une puce informatique de 46 cents dans un ordinateur du centre de commandement Cheyenne Mountain, situé dans le Colorado, qui appartenait à ce qui était alors appelé le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). Cette défaillance a envoyé des signaux montrant ce qui semblait être une gigantesque attaque nucléaire par missile soviétique sur le territoire américain.

Les militaires américains ont vu sur les écrans de leurs radars 2200 ogives soviétiques lancées en direction des États-Unis. Ils ont cru que l’attaque préventive soviétique qu’ils redoutaient avait bien eu lieu.

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Des alertes concernant une attaque nucléaire massive soviétique ont également été émises par les systèmes connectés au réseau de commandement et de contrôle mondial appelé WEMICS, qui était considéré comme le cerveau électronique avancé des forces armées américaines. Il connectait les centres de défense stratégiques américains distants et s’appuyait sur les données des satellites et des radars environnants.

Le système WEMICS était tellement avancé qu’il avait la capacité de donner des ordres de manière autonome, y compris de préparer la guerre, augmenter le niveau de vigilance et même envoyer des bombardiers stratégiques en vol.

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Les différentes bases de commandement américaines ont reçu les données de cet attaquant, mettant près de 2000 missiles balistiques américains en alerte et envoyant 10 avions de chasse dans les airs.

Zbigniew Brzeziński, l’ancien conseiller du président Jimmy Carter, a été le premier à recevoir le rapport sur cette alerte d’attaque nucléaire imminente.

Brzeziński a écrit dans ses mémoires, publiées en 2011, qu’il avait décrit ce moment terrifiant en ces termes : « Si cela s’avérait vrai, ma vie et celle de mes proches, ainsi que celle de Washington et d’une grande partie de l’Amérique, prendraient fin dans les 30 minutes. Je voulais m’assurer que nous ne mourrions pas seuls. »

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Des rapports de l’époque ont indiqué que l’« avion de l’Apocalypse », destiné au président américain et à la direction suprême en cas de guerre nucléaire, a décollé sans le président Jimmy Carter, car ils n’ont pas pu le retrouver à ce moment-là.

Six minutes après cette alerte alarmante, Brzeziński a reçu un appel l’informant que les experts soupçonnaient une erreur. Il s’est avéré que les systèmes d’alerte précoce américains, qui détectent les plus petites activités sismiques généralement associées au lancement de missiles balistiques, n’avaient pas rapporté quoi que ce soit de ce genre.

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Des contrôles supplémentaires ont été effectués sur le système qui avait lancé l’alerte d’attaque nucléaire soviétique, et il a été révélé que l’alerte était fausse, causée par la simulation d’un lancement de missiles soviétiques introduite par un officier supérieur au centre de commandement du NORAD. Le système n’a pas distingué cette simulation d’une véritable attaque et a lancé l’alerte.

Finalement, les dirigeants américains ont poussé un soupir de soulagement, tandis qu’aucune réaction officielle n’a été émise par l’Union soviétique. Toutefois, les archives des Archives nationales américaines ont révélé que le leader soviétique Leonid Brejnev avait envoyé un message secret à Jimmy Carter, exprimant des inquiétudes concernant l’incident, soulignant que de telles situations « comportent des risques considérables ».

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Cet incident n’était pas unique en son genre. Des années plus tôt, le 5 octobre 1960, une station de détection et d’observation américaine à longue portée à Thulé, au Groenland, avait signalé une frappe soviétique massive de missiles intercontinentaux. Il s’est ensuite avéré que l’alerte était également fausse.

À cette époque, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev était en visite aux États-Unis. Une enquête menée sur l’incident a révélé que l’erreur était due à des signaux radio réfléchis par la surface de la Lune.

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