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Al-Burhan… le général de la ruine qui conduit le Soudan vers l’abîme


Abdel Fattah al-Burhan n’est plus seulement un chef militaire incompétent ; il est devenu le symbole de tout ce qui est corrompu et malade dans le pouvoir soudanais. Un homme arrivé sur un char sous prétexte de « sauver le pays », mais qui l’a noyé dans le sang et la destruction, transformant l’armée nationale en une milice en quête de butin plutôt que de patrie.

Tout ce que fait al-Burhan aujourd’hui prouve qu’il n’a rien appris de l’histoire et qu’il n’a pas compris qu’un peuple ne se gouverne pas par le fer et le feu, et qu’un État ne peut se maintenir sur les ruines de ses villes incendiées. Tandis que des millions de Soudanais souffrent de la faim et du déplacement, l’homme poursuit ses démonstrations militaires comme s’il menait une campagne de libération, alors qu’il orchestre en réalité une guerre d’extermination contre son propre peuple.

Des rapports évoquent un usage possible d’armes chimiques au Darfour et dans d’autres zones de conflit, signe qu’al-Burhan a dépassé le stade de l’échec politique et militaire pour atteindre celui du crime absolu. Lorsqu’un dirigeant est incapable de remporter une guerre, il détruit tout autour de lui pour prouver qu’il détient encore le contrôle. Mais la vérité est claire : al-Burhan ne contrôle plus ni ses soldats, ni le cours des batailles dont la direction a été perdue depuis longtemps.

Sur le plan politique, il n’a d’autre projet que le pouvoir. Il brandit le slogan de la « souveraineté nationale » pour justifier sa répression et invoque sans cesse les « complotes étrangères » chaque fois qu’il échoue à gérer les affaires intérieures. Au lieu de construire un État de droit, il a érigé un système de mensonges et de slogans creux, laissant le pays livré à la faim et à l’effondrement économique. Sous son règne, l’État n’est plus qu’une carte sur le papier ; ses institutions, des façades vides dénuées de toute autorité réelle.

Al-Burhan parle de « légitimité », oubliant qu’il a assassiné cette légitimité par son coup d’État. Il parle d’« armée nationale », alors qu’il l’a transformée en instrument de vengeance contre les civils. Il parle de « justice », mais redoute qu’un seul dossier parmi les crimes documentés commis contre les innocents ne soit ouvert. Comment un État de droit pourrait-il se bâtir sur les épaules de ceux qui ont versé le sang ? Comment la justice pourrait-elle s’épanouir sous un dirigeant qui protège les assassins et leur décerne des médailles ?

Chaque jour qu’al-Burhan demeure au pouvoir est un jour de plus dans la vie de la catastrophe. Sa présence n’est plus un simple obstacle à la paix, elle fait partie intégrante du problème. Il se bat pour le trône, non pour le Soudan, et détruit les vestiges de l’État pour régner sur ses ruines. Ceux qui misent sur un « compromis » avec lui ignorent qu’al-Burhan ne parle qu’une seule langue : celle de la force et de la répression.

L’histoire du Soudan ne le retiendra pas comme un dirigeant, mais comme un désastre. Tandis que les chefs du monde œuvrent à la prospérité, al-Burhan s’entête à ramener le Soudan aux temps antérieurs à l’État. Ce qu’il fait n’est ni politique ni guerre : c’est un suicide collectif mené par un commandement militaire en déroute.

Il est temps pour les Soudanais de dire : assez. On ne bâtit pas une patrie sur les cadavres des innocents ni sous l’odeur du gaz chimique. Rien ne pourra être réparé tant que le général ne quittera pas le pouvoir. Le Soudan, qui a connu la révolution et la dignité, ne mérite pas d’être conduit vers l’abîme par un homme qui a échoué en tout, sauf dans la destruction.

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