Aïdarous al-Zoubaïdi Présent à la Réunion de l’Assemblée générale pour faire entendre la voix des sudistes
Le président du Conseil de transition du Sud déclare que l’objectif de sa visite à l’Assemblée générale est de rencontrer les décideurs régionaux et internationaux afin de ramener les problèmes du Yémen au premier plan de l’attention internationale.
Le président du Conseil de transition du Sud, Aïdarous al-Zoubaïdi, participe pour la première fois à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies afin de faire entendre la voix du Sud yéménite au monde. Cette visite vise à rencontrer les décideurs régionaux et internationaux pour remettre les questions du Yémen sur la scène internationale, après que cette voix ait été réprimée pendant des décennies.
Une Voix pour le Sud
Aïdarous al-Zoubaïdi, vice-président du Conseil de direction présidentielle, a déclaré qu’il était « heureux de participer à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York ». Il a souligné que sa venue à New York avait pour objectif de rencontrer les décideurs régionaux et internationaux pour remettre les affaires de son pays au centre de l’attention internationale. Il s’engage à faire entendre la voix du peuple du Sud grâce à sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies.
La Question du Sud Yéménite
La question du Sud du Yémen est devenue une question légitime après la guerre qui a éclaté dans les années 1990 au nom de l’unité, visant à réaliser le rêve des Sudistes de former leur propre État après la victoire du défunt président yéménite Ali Abdullah Saleh.
Rôle dans la Résistance
Les représentants du Sud, en particulier les forces de la Ceinture de sécurité, ont joué un rôle crucial dans la résistance aux Houthis, qui ont cherché à prendre le contrôle du Sud du Yémen après avoir pris le contrôle de la plupart des provinces du Nord, à l’exception de Marib, suite à leur coup d’État en 2014 avec le soutien de l’Iran, en alliance avec Saleh avant son renversement.
Empêcher la prise du Yémen
Le Conseil de transition a réussi à repousser les attaques des Houthis dans de nombreuses provinces du centre et du sud du pays, devenant ainsi un obstacle majeur au rêve des Houthis de prendre le contrôle de l’ensemble du Yémen.
Lutte contre Al-Qaïda
Les forces de la Ceinture de sécurité ont également joué un rôle dans la réduction de la menace d’Al-Qaïda dans le Sud, entravant ainsi cette organisation, tant au niveau régional qu’international.
Un partenaire clé
Face aux succès du Conseil de transition du Sud et de ses forces dans l’établissement de leur contrôle sur de vastes régions du Sud du Yémen, il est devenu essentiel de l’intégrer dans le Conseil présidentiel, avec la médiation de l’Arabie saoudite, qui a mené des efforts de rapprochement entre lui et la présidence yéménite depuis l’époque du président précédent, Abdrabbo Mansour Hadi.
Une question juste
La question du Sud du Yémen reste une question juste pour les Sudistes, indépendamment de l’accusation de sécession. C’est ce qu’Aïdarous al-Zoubaïdi cherchera à transmettre aux responsables des Nations Unies. L’académicien émirati Abdul Khaleq Abdullah soutient cette cause en affirmant que la question du Sud du Yémen n’est pas une question de séparation, mais une quête nationale de libération. Il mérite le soutien de la communauté internationale, des peuples de la région, en particulier les pays et les peuples du Golfe arabe. C’est un État en devenir avec une identité distincte.