Grand Maghreb

À l’approche des élections présidentielles prévues cet automne, les Frères musulmans en Tunisie intensifient leurs tentatives de perturbation


Avant la date des élections présidentielles prévue cet automne, le président tunisien Kaïs Saïed a révélé les tentatives des Frères musulmans de créer des troubles. Lors de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur Khalid al-Nouri et le secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale Soufiane Belhassan, il a appelé à « une intensification des efforts pour faire respecter la loi ».

 

Il a précisé que cela était nécessaire « notamment à un moment où des tentatives évidentes sont faites pour attiser les tensions sociales de diverses manières », faisant référence aux Frères musulmans en Tunisie, et affirmant que « des lobbies opèrent en coulisses dans le processus électoral ces derniers jours ».

Dans un contexte similaire, Saïed a souligné la nécessité de renforcer la sécurité dans les villes de Jebnaiana et El Amra, en particulier, expliquant que « la Tunisie traite les migrants irréguliers selon des principes humanitaires, mais ne peut permettre à quiconque de terroriser les citoyens sous quelque prétexte que ce soit ».

Récemment, les Frères musulmans, représentés par le mouvement Ennahdha et ses alliés, ont cherché à remettre en question l’intégrité des élections, affirmant qu’il n’y avait pas de liberté et soutenant un candidat indépendant, espérant revenir sur la scène politique après avoir été rejetés par le peuple tunisien.

Les observateurs de la scène politique tunisienne affirment que les Frères musulmans cherchent à attiser les tensions et à propager des rumeurs pour saboter le processus électoral, après avoir constaté que le peuple les avait rejetés et qu’il était impossible de regagner leur confiance.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page