Politique

Après la visite du président Al-Charaa à Washington : quel avenir pour la Syrie ?


L’envoyé spécial américain pour la Syrie, Tom Barack, a révélé les détails de la visite du président syrien Ahmad Al-Sharaa à Washington, ainsi que « l’étape suivante » qui attend Damas.

Dans un communiqué, Barack a qualifié la visite du président syrien de « visite historique », soulignant qu’elle marque « un tournant notable pour la Syrie, passant de l’isolement à la coopération ».

Il a rappelé qu’Al-Charaa est devenu le premier président syrien à se rendre aux États-Unis depuis l’indépendance de son pays en 1946, décrivant sa rencontre avec le président Donald Trump comme « chaleureuse et substantielle ».

Barack a indiqué que les deux dirigeants partageaient « la conviction qu’il est temps de remplacer la rupture par la coopération et d’offrir à la Syrie et à son peuple une réelle opportunité de renouveau ».

L’envoyé américain a précisé qu’il avait assisté, aux côtés du vice-président J.D. Vance, des ministres des Affaires étrangères américain Marco Rubio et syrien Asaad Al-Shibani, de l’envoyé spécial Steve Witkoff, du secrétaire à la Défense Pete Hegseth et de la cheffe de cabinet de la Maison-Blanche Susie Wiles, à la déclaration d’engagement du président Al-Sharaa envers le président Trump, portant sur les points suivants :

Barack a également évoqué une réunion trilatérale stratégique entre Marco Rubio, Asaad Al-Shibani et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, qui a permis de définir les contours de la prochaine phase du cadre américano-turco-syrien :

Barack a salué le rôle « persévérant » de la Turquie, exprimant une reconnaissance particulière envers Ankara.

Il a poursuivi : « L’étape suivante pour donner une réelle chance à la Syrie consiste en l’abrogation complète de la loi César », appelant le Congrès américain à adopter cette « mesure historique ».

Et de conclure : « Nous avons parcouru un long chemin, mais il nous faut maintenant une dernière impulsion forte pour permettre au nouveau gouvernement syrien de relancer son économie et donner à son peuple, ainsi qu’à ses voisins régionaux, non seulement les moyens de survivre, mais aussi de prospérer. »

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