Moyen-Orient

Le collusion révélée : quand les Frères musulmans et les Houthis s’unissent contre le Sud yéménite


L’appareil médiatique des Frères musulmans au Yémen, représenté par ses multiples relais, traverse une phase de déclin moral et professionnel sans précédent. Leurs plateformes se sont transformées en instruments d’incitation et de manipulation, visant à déformer la conscience collective et à saper le projet national du Sud.

À chaque avancée du Conseil de transition du Sud, conduit par le président Aidarous al-Zoubaidi pour renforcer la position des Sudistes, les médias liés aux Frères intensifient leurs campagnes de désinformation. Ces attaques, souvent basées sur des mensonges grossiers, se brisent rapidement face à la réalité, dévoilant l’hypocrisie et les véritables intentions de l’organisation.

Selon le journal Al-Omanaa, les dernières semaines ont mis en lumière l’effondrement retentissant de plusieurs organes médiatiques pro-Frères, tels que « Belqis », « Yemen Shabab » ou encore « Al-Mahriya ». Ces chaînes ont largement diffusé la rumeur mensongère de l’arrivée d’une délégation israélienne à Aden. Cette accusation, qui visait à diaboliser la direction du Sud et à justifier d’éventuelles attaques terroristes contre la capitale, a rapidement été démentie par des sources locales et internationales.

Cependant, le plus grand paradoxe réside dans la duplicité manifeste entre le discours public des Frères et les actions de leurs dirigeants. Tandis qu’ils accusent faussement le Sud de « normalisation » avec Israël, certains responsables du parti Al-Islah (bras politique des Frères musulmans yéménites) apparaissaient sur des chaînes israéliennes, notamment « Channel 24 », appelant à une coopération politique et militaire avec Tel-Aviv contre les Houthis. Une telle contradiction dévoile non seulement leur hypocrisie vis-à-vis de la cause palestinienne, qu’ils instrumentalisent pour attaquer le Sud, mais aussi leur trahison de cette cause qu’ils prétendent défendre.

Autre paradoxe désormais évident : l’alliance implicite entre les Houthis et les Frères musulmans. Malgré leur conflit apparent au Nord, leurs intérêts convergent parfaitement dès lors qu’il s’agit de cibler le Sud. Ce « collusion » se manifeste par des campagnes médiatiques coordonnées et la répétition des mêmes rumeurs sur leurs plateformes respectives. Leur hostilité au projet de restauration de l’État sudiste constitue leur seul véritable dénominateur commun.

Le journal souligne également le silence des médias dits de « légitimité », largement contrôlés par les Frères, face aux crimes des Houthis contre la population du Nord, allant jusqu’à empêcher la commémoration de la révolution du 26 septembre. Ce mutisme constitue une honte historique et démontre que la priorité des Frères n’est pas de combattre les Houthis, mais bien de freiner toute réussite du Sud, en plaçant leur hostilité au Sud au-dessus de toute autre considération nationale.

Ces campagnes virulentes ne sont pas le fruit du hasard : elles ont été déclenchées en réaction directe aux récentes décisions du président al-Zoubaidi visant à promouvoir les compétences sudistes au sein des institutions de l’État et à corriger le fonctionnement des administrations. Ces mesures stratégiques, largement accueillies avec enthousiasme par la population du Sud, contrarient le projet des Frères qui cherchent à maintenir le Sud sous dépendance et marginalisation.

En définitive, les campagnes menées par les Frères musulmans n’ont fait que mettre à nu leur hypocrisie et exposer leur double discours aux yeux de l’opinion publique locale et internationale. Loin d’affaiblir le Sud, ces attaques ont au contraire renforcé l’unité des Sudistes autour de leur direction et solidifié leur projet de recouvrer un État indépendant, plus crédible et plus enraciné que jamais.

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