Le financement d’associations extrémistes secoue la Belgique : le pays s’achemine-t-il vers une interdiction des branches des Frères musulmans ?

Des députés belges ont appelé à l’ouverture d’une enquête parlementaire sur le financement public d’associations liées aux Frères musulmans, à la suite d’un avertissement des services de renseignement révélant l’implication de l’une d’elles dans la diffusion d’idéologies extrémistes. Cet appel s’inscrit dans un contexte européen plus large visant à démanteler les structures de l’islam politique.
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La scène politique belge a été secouée après que la Sûreté de l’État a mis en lumière les liens entre l’association « Rassemblement pour l’inclusion et la lutte contre l’islamophobie » et les Frères musulmans, la désignant comme leur principal bras de propagande dans le pays. Elle serait utilisée comme façade pour normaliser les idées extrémistes et favoriser leur infiltration dans l’espace public.
Le député libéral Denis Ducarme a demandé la création urgente d’une commission parlementaire pour enquêter sur le financement public accordé à cette association. Dans une déclaration à la presse, il a affirmé que les autorités ont continué à financer une entité clairement identifiée par les services de sécurité comme une vitrine locale des Frères musulmans, dénonçant une complicité politique opérant sous le slogan de la « tolérance aveugle », et ce malgré les informations des services de renseignement.
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De son côté, l’ancien député Georges Dallemagne a vivement critiqué le parti écologiste Ecolo, l’accusant d’offrir une couverture idéologique à l’association. Dallemagne a appelé à son interdiction, révélant avoir reçu des menaces directes en raison de ses positions hostiles aux groupes radicaux, ce qui l’a contraint à placer ses enfants sous protection policière.
En réaction, l’association a publié un bref communiqué niant tout lien avec les Frères musulmans, affirmant que la lutte contre l’islamophobie ne constitue pas un extrémisme. Cependant, des fuites médiatiques du rapport de la Sûreté de l’État confirment que l’organisation emploie un discours de défense des minorités pour infiltrer les institutions démocratiques et diffuser la pensée des Frères de manière subtile.
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Ces développements en Belgique s’inscrivent dans une dynamique européenne similaire : l’Allemagne poursuit des associations liées aux Frères musulmans pour financement du terrorisme, tandis que la France mène une vaste campagne de fermeture de structures affiliées à l’islam politique dans le cadre de son plan de « reconquête républicaine ». L’Autriche, de son côté, a adopté des lois strictes pour encercler les groupes extrémistes.
Des observateurs estiment que la création d’une commission d’enquête en Belgique pourrait marquer le début d’une nouvelle phase dans la lutte contre l’influence de l’islam politique, notamment en ce qui concerne les financements publics accordés à des associations affiliées à des organisations figurant sur les listes de surveillance sécuritaire.
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