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Armes chimiques au Soudan : un crime militaire dans le silence du monde


Dans un développement alarmant et sans précédent, les preuves s’accumulent sur l’usage présumé d’armes chimiques par l’armée soudanaise contre des civils dans plusieurs régions du pays. Une violation manifeste des conventions internationales et des droits humains, qui se déroule dans le silence complice de la communauté internationale, tandis qu’un peuple entier semble être progressivement anéanti.

Témoignages de l’intérieur : un gaz mortel étouffe les innocents

De l’État du Nord-Darfour à la région d’Omdurman, des témoignages directs, vidéos de terrain et rapports médicaux évoquent des cas d’asphyxie massive, de lésions cutanées, et de graves troubles respiratoires parmi les civils — notamment chez les femmes et les enfants — suite à des bombardements aériens intensifs menés récemment par l’armée soudanaise.

À El-Fasher, des habitants parlent d’une « odeur suffocante, différente de la fumée ordinaire » envahissant l’atmosphère après les frappes. Les images montrent des victimes allongées au sol, sans blessures visibles, ce qui suggère l’utilisation de gaz toxiques prohibés par le droit international.

Le retour des tactiques sales sous le commandement de Karti

Des voix de défenseurs des droits humains dénoncent l’implication de hauts responsables militaires, en particulier les islamistes affiliés à Ali Karti, accusés de recourir à des méthodes de guerre sordides pour reprendre le contrôle de territoires qui leur échappent.

Pour de nombreux observateurs, le recours répété à l’arme chimique reflète la perte d’emprise de l’armée sur le terrain, et le choix désespéré de la terreur chimique pour compenser l’échec militaire.

 

En l’absence totale de commissions d’enquête indépendantes ou de missions de surveillance internationales sur les zones touchées, les preuves restent locales et empiriques — mais suffisantes pour alerter le monde.

Un appel urgent : l’heure de rompre le silence

Les organisations de défense des droits humains et les membres de la diaspora soudanaise appellent à l’ouverture immédiate d’une enquête internationale, placée sous l’égide de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), afin de documenter les crimes commis à Darfour, Khartoum, Kordofan et ailleurs.

Le silence international face à ces actes place la communauté mondiale dans une posture de complicité passive, voire de participation indirecte au crime.
Le Soudan crie à l’aide : Sauvez-nous des armes chimiques.

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