Incendies de forêts meurtriers en Corée du Sud : l’état d’urgence déclaré

La Corée du Sud est actuellement confrontée à l’une des pires catastrophes environnementales de ces dernières années, alors qu’une série d’incendies de forêts dévastateurs ravage plusieurs régions du pays. Le bilan humain est lourd : au moins 18 personnes ont perdu la vie dans ces feux de forêt qui se propagent à grande vitesse, poussés par des vents violents qui compliquent considérablement les efforts des secours. Face à l’ampleur de la catastrophe et à la menace persistante que représentent ces incendies, le gouvernement sud-coréen a pris la décision de mobiliser l’armée afin d’appuyer les équipes de secours et tenter de limiter la progression des flammes. L’intensité de la situation a conduit le président Moon Jae-in à décréter l’état d’urgence afin de débloquer des ressources supplémentaires pour lutter contre les incendies et protéger les populations affectées.

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Selon les informations relayées par l’agence de presse Associated Press, l’incendie principal s’est déclaré dans la province de Gangwon, située sur la côte est du pays. En raison des conditions météorologiques particulièrement défavorables, marquées par des vents violents et une sécheresse persistante, les flammes se sont rapidement étendues, atteignant plusieurs villes et menaçant de nouvelles zones habitées. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités sud-coréennes ont mis en place un dispositif de lutte contre les incendies à une échelle inédite, impliquant des milliers de pompiers, des militaires ainsi qu’un grand nombre d’aéronefs spécialisés dans l’extinction des feux.

Les habitants des régions touchées ont été contraints d’évacuer dans la précipitation, alors que les flammes dévoraient maisons et infrastructures. De nombreux villages ruraux ont été réduits en cendres, laissant derrière eux des paysages de désolation. Selon les premiers bilans établis par les services d’urgence, les dégâts matériels sont considérables, avec des centaines de bâtiments détruits ou gravement endommagés. Le Premier ministre sud-coréen, Han Duck-soo, a exprimé son inquiétude face à l’ampleur de la catastrophe, affirmant que ces incendies constituent l’une des pires crises que le pays ait connues en matière de feux de forêts. Il a également souligné la complexité des opérations en raison des conditions climatiques défavorables qui entravent les efforts des équipes de secours.

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D’après le ministère de la Sécurité sud-coréen, plus de dix incendies majeurs se sont déclarés au cours du week-end, ravageant plusieurs milliers d’hectares de forêts et menaçant la vie de nombreuses personnes. Les pompiers et les équipes de secours, soutenus par l’armée, sont mobilisés en grand nombre pour tenter de contenir la propagation des flammes. Selon les estimations fournies par les autorités, plus de 9 000 secouristes ont été déployés sur le terrain, épaulés par une flotte impressionnante de 105 hélicoptères spécialisés dans la lutte contre les incendies. Malgré ces moyens considérables, la situation reste préoccupante, notamment dans le sud-est du pays où les feux ont causé d’importants dégâts, détruisant plusieurs habitations, des infrastructures publiques ainsi qu’un temple bouddhiste, comme l’a rapporté l’agence de presse Reuters.

Face à l’ampleur du désastre et aux risques persistants de nouveaux départs de feu, le gouvernement sud-coréen a pris la décision de déclarer l’état d’urgence dans quatre régions particulièrement touchées par les incendies. Les autorités ont justifié cette mesure exceptionnelle en soulignant les « importants dégâts causés par ces incendies simultanés à travers le pays ». Cette déclaration d’urgence permet notamment de mobiliser davantage de ressources humaines et matérielles afin d’intensifier les opérations de lutte contre les feux et de porter assistance aux populations évacuées.

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Les services forestiers sud-coréens ont également fourni des mises à jour sur l’évolution de la situation dans les zones sinistrées. À Weseong, l’un des foyers d’incendie les plus préoccupants, le taux de maîtrise du feu a connu une légère baisse, passant de 60 % lundi soir à 54 % mardi matin, selon l’heure locale. Cette régression illustre la difficulté des opérations de lutte contre les incendies, rendues particulièrement ardues par la force des vents qui attisent les flammes et les font progresser rapidement.

Alors que les équipes de secours poursuivent leurs efforts acharnés pour maîtriser ces incendies et éviter de nouvelles pertes humaines, les autorités appellent à la vigilance et demandent aux populations locales de suivre scrupuleusement les consignes de sécurité. La situation reste critique, et l’ampleur des dégâts ne pourra être pleinement évaluée qu’une fois les flammes éteintes. En attendant, la Corée du Sud fait face à l’une des pires catastrophes environnementales de son histoire récente, mobilisant toutes les ressources disponibles pour tenter d’en limiter les conséquences dramatiques.

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