Les villes indiennes continuent de dominer la liste des zones les plus polluées au monde, malgré une légère amélioration de la qualité de l’air en 2024, selon un nouveau rapport publié par l’entreprise suisse IQAir, soutenue par l’organisation Greenpeace.

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Le rapport révèle que les niveaux moyens de particules fines PM2.5 en Inde ont atteint 50,6 microgrammes par mètre cube, soit dix fois la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Bien que cette concentration ait diminué de 7 % par rapport à 2023, 14 des 20 villes les plus polluées au monde restent indiennes.

Les principales causes de cette pollution en Inde sont les émissions industrielles, les gaz d’échappement des véhicules, les brûlis agricoles et l’élimination anarchique des déchets. N’Djamena, la capitale du Tchad, est devenue la ville la plus polluée au monde, occupant la 7ᵉ place mondiale, suivie de New Delhi, classée 9ᵉ, devançant Dacca, Kinshasa et Islamabad.

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Le rapport s’appuie sur des données collectées par plus de 40 000 stations de surveillance de la qualité de l’air, réparties sur 8 954 sites dans 138 pays et territoires, dont un tiers sont gérés par des institutions gouvernementales. Il n’a pas utilisé de données satellitaires ni de modèles numériques, ce qui renforce sa précision pour mesurer la pollution terrestre.

Le Tchad, qui ne figurait pas dans le rapport de 2023, est devenu le pays le plus pollué au monde en 2024, avec un niveau moyen de pollution atteignant 91,8 microgrammes par mètre cube, principalement en raison de l’influence du dépression désertique de Bodélé, une importante source de poussière. Il est suivi du Bangladesh, du Pakistan, de la République démocratique du Congo et de l’Inde.

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Toutefois, le classement n’inclut pas toutes les nations polluées. Le Burkina Faso, qui occupait la 5ᵉ place en 2023, ainsi que l’Iran et l’Afghanistan, ont été exclus en raison du manque de données.

Malgré ce constat alarmant, sept pays seulement ont enregistré des niveaux de pollution inférieurs à la limite recommandée par l’OMS : l’Estonie, l’Islande, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, ainsi que les Bahamas, la Grenade et la Barbade dans les Caraïbes.

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Le rapport souligne néanmoins une amélioration : 17 % des villes analysées ont réussi à respecter les normes de l’OMS en 2024, contre seulement 9 % en 2023.

Il est important de rappeler que la pollution de l’air, qu’elle soit extérieure ou domestique, était la principale cause environnementale de décès prématurés en 2021, provoquant 8,1 millions de morts, selon le rapport « State of Global Air 2024 », publié par les instituts américains Health Effects Institute et Health Metrics and Evaluation Institute.

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