Un secret vieux de 40 ans… Trump était-il un espion du KGB ?
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Alnur Musaïev, ancien président du Comité de sécurité nationale du Kazakhstan, a déclaré que le président américain Donald Trump avait été un agent des services de renseignement soviétiques pendant 40 ans.
Le journal britannique Mirror a rapporté les propos de Musaïev selon lesquels Trump faisait partie des hommes d’affaires occidentaux ciblés et recrutés par le KGB lorsqu’il a visité Moscou pour la première fois en 1987 en tant que promoteur immobilier.
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À l’époque, Trump était un magnat de l’immobilier à New York et s’était rendu en Union soviétique pour explorer la possibilité de construire un hôtel dans la capitale, Moscou.
Musaïev n’a fourni aucune preuve directe à l’appui de son affirmation, mais ses déclarations alimentent les spéculations sur les liens de Trump avec la Russie, qui remontent à son premier voyage à Moscou il y a 38 ans.
Il a également souligné que les responsables soviétiques de l’époque avaient facilité son voyage, ce qui a soulevé des interrogations parmi certains analystes du renseignement : cette visite était-elle une simple opportunité commerciale ou cachait-elle quelque chose de plus controversé ?
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Selon le journal, le KGB était connu à l’époque pour mener des opérations de recrutement ciblées auprès de personnalités occidentales influentes, comme l’attestent d’anciens documents des services de renseignement.
Des documents de cette période révèlent que le KGB cherchait à attirer des personnalités occidentales de premier plan en leur offrant des incitations financières ou des opportunités d’investissement, alimentant ainsi les spéculations selon lesquelles Trump aurait pu être approché de cette manière.
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Des accusations récurrentes sur les liens entre Trump et la Russie
Ce n’est pas la première fois que des doutes sont émis sur les relations entre Trump et la Russie.
Le journal britannique The Guardian avait déjà relayé les propos de l’ancien espion russe Youri Chvets, qui avait été envoyé à Washington dans les années 1980 sous couverture journalistique. Il affirmait que Trump avait fourni des services à Moscou comparables à ceux du réseau d’espionnage britannique Cambridge Five, qui avait transmis des secrets au Kremlin pendant la Seconde Guerre mondiale et au début de la Guerre froide.
Chvets travaillait pour les services secrets soviétiques sous couverture de correspondant de l’agence de presse russe TASS à Washington dans les années 1980, avant de s’installer définitivement aux États-Unis et d’obtenir la nationalité américaine en 1993.
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Lors d’un entretien téléphonique avec The Guardian depuis son domicile en Virginie, Chvets (71 ans) a décrit l’histoire de Trump avec les services de renseignement russes comme un « modèle de recrutement », expliquant comment des individus sont ciblés dès leur jeunesse avant d’accéder à des postes de pouvoir.
Il a précisé que Trump était apparu pour la première fois sur le radar des services russes en 1977, lorsqu’il avait épousé Ivana Zelníčková, un mannequin d’origine tchèque. Ce mariage aurait fait de lui une cible pour une opération de recrutement orchestrée par les services secrets tchécoslovaques en coopération avec le KGB.
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Trois ans plus tard, Trump lançait son premier grand projet immobilier, le Grand Hyatt New York, près de la gare de Grand Central.
Pour équiper son hôtel, Trump avait acheté 200 téléviseurs auprès de Simion Kislin, un immigrant soviétique copropriétaire d’une entreprise d’électronique à New York.
Selon Chvets, cette société était sous le contrôle du KGB, et son directeur, Kislin, aurait joué un rôle clé dans le recrutement de Trump en tant qu’homme d’affaires prometteur.
Chvets affirme que Trump et son épouse Ivana se sont rendus à Moscou pour la première fois en 1987, où ils ont rencontré des agents du renseignement russe qui lui ont présenté la vision du KGB, l’ont flatté et l’ont encouragé à entrer en politique.
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Il ajoute que les services soviétiques avaient minutieusement étudié la personnalité de Trump avant cette visite et avaient conclu qu’il était « intellectuellement et psychologiquement vulnérable, facilement impressionnable par les flatteries ».
Les agents du KGB auraient exploité ces faiblesses en persuadant Trump qu’ils admiraient profondément sa personnalité et qu’il était destiné à devenir un jour président des États-Unis, capable de changer le monde.
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Chvets affirme que Trump avait impressionné la direction du renseignement russe et qu’il avait personnellement assisté aux célébrations du KGB au siège de la Première Direction principale à Iassenevo, où l’agence se réjouissait de son recrutement.
Lors de son entretien avec The Guardian, Chvets a déclaré qu’il ne savait plus exactement quelles étaient les relations entre Trump et le Kremlin après cette période, mais que la Russie avait accueilli avec enthousiasme son élection à la présidence en 2016.