Le lendemain de la guerre : Ce que veut l’Autorité palestinienne à Gaza
Alors que l’annonce d’une trêve imminente approche, comment l’Autorité palestinienne envisage-t-elle le lendemain de la guerre à Gaza ?
-
Quelques progrès dans les négociations à Gaza sans parvenir à un accord
-
Trêve à Gaza : des avancées « lentes » au rythme des divergences et obstacles
Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a déclaré ce mercredi que « l’Autorité palestinienne doit être l’unique pouvoir dirigeant dans la bande de Gaza après la guerre. »
La gestion de Gaza après la guerre est une question complexe qui n’a pas encore trouvé de solution claire dans les négociations, ces dernières se concentrant principalement sur le cessez-le-feu et l’échange d’otages retenus dans le secteur contre des prisonniers palestiniens en Israël.
-
Guerre de Gaza : Israël dévoile le nombre de ses soldats tués et l’augmentation des suicides parmi les soldats
-
« Le piège de la mort » à Gaza : un rapport international condamne les actes d’Israël
S’exprimant lors d’une conférence en Norvège, Mustafa a affirmé que « la pression doit continuer pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et permettre l’entrée de davantage d’aide humanitaire pour plus de deux millions de personnes confrontées à une grave crise humanitaire après 15 mois de guerre. »
Il a ajouté que « seule l’Autorité palestinienne détient la légitimité pour gouverner la bande de Gaza après la fin des combats. Toute tentative de séparer Gaza de la Cisjordanie occupée dans le cadre d’un État palestinien serait inacceptable. »
-
Gaza accueille 2025 avec un « espoir gâché » : discussions sur une « impasse » dans les négociations
-
La guerre à Gaza prendra-t-elle fin en 2025 ?
Il a poursuivi en soulignant : « Alors que nous attendons le cessez-le-feu, il est important d’insister sur le fait qu’il ne sera pas acceptable qu’un autre organisme gouverne Gaza en dehors de la direction légitime palestinienne et du gouvernement de l’État de Palestine. »
Il a également rappelé que la reconnaissance par la Norvège, l’année dernière, d’un État palestinien dirigé par l’Autorité palestinienne, constituait une étape importante vers la réalisation de la solution à deux États, soutenue par la majorité de la communauté internationale en principe.
-
Effondrement des hôpitaux dans le nord de Gaza : la mort plus proche que le traitement
-
Le compte à rebours de l’investiture de Trump : les chances d’une trêve à Gaza s’amenuisent et les tensions montent
Israël rejette tout rôle futur de Hamas à Gaza, le mouvement ayant gouverné la bande avant la guerre, et s’oppose également avec la même fermeté au pouvoir de l’Autorité palestinienne.
L’Autorité palestinienne a été fondée dans le cadre des accords d’Oslo signés il y a plus de trois décennies, lesquels ont accordé une autonomie limitée aux Palestiniens en Cisjordanie.
-
La crise de l’eau à Gaza : Human Rights Watch accuse Israël de commettre un génocide
-
Gaza et la Cisjordanie en 2024 : des chiffres révélant une « tragédie »
Des responsables israéliens accusent l’Autorité palestinienne de soutenir des attaques contre Israël.
Dirigée par le mouvement Fatah, fondé par le leader palestinien défunt Yasser Arafat, l’Autorité palestinienne fait face à l’opposition de Hamas, son rival, qui l’a expulsée de Gaza en 2007 après une brève guerre civile.
-
Détails de la « Trêve de Gaza » : Divergences sur les « prisonniers » et flexibilité sur le « retrait israélien »
-
Rapport international : La guerre d’Israël à Gaza est la plus « meurtrière et destructrice » de tous les temps
-
Heures décisives : des efforts arabes intensifs pour mettre fin à la guerre de Gaza au plus vite