Heures décisives : des efforts arabes intensifs pour mettre fin à la guerre de Gaza au plus vite

Au cours des dernières heures, une série de réunions intensives ont eu lieu entre des diplomates influents du Moyen-Orient et des États-Unis. Ces échanges ont porté sur les efforts visant à conclure un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza, tout en abordant les défis liés à la période post-chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, selon le journal The Times of Israel.

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Les efforts pour une trêve

Le journal rapporte que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a discuté des efforts pour un cessez-le-feu avec le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan et l’envoyé américain au Moyen-Orient Brett McGurk, selon un communiqué de la présidence égyptienne.

D’après des sources égyptiennes, Israël a exprimé des réserves quant à certains noms figurant sur la liste des prisonniers palestiniens que le Hamas exige de libérer en échange des otages israéliens retenus depuis le 7 octobre 2023.

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Parmi ces noms figure Marwan Barghouti, un dirigeant de premier plan du Fatah, actuellement condamné à la réclusion à perpétuité en Israël pour son rôle dans des attaques durant la seconde Intifada.

La même source égyptienne indique qu’Israël a proposé des listes alternatives incluant des prisonniers palestiniens récemment arrêtés et a demandé que certains des prisonniers libérés soient transférés hors de la Cisjordanie ou de Gaza, une proposition que les médiateurs pourraient accepter comme compromis pour surmonter les obstacles.

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Un optimisme prudent

Un rapport de l’Autorité de radiodiffusion israélienne indique que des sources palestiniennes informées des négociations ont, pour la première fois, exprimé un optimisme prudent concernant la volonté du Hamas d’aboutir à un accord, sous la pression conjointe du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie.

Cependant, le principal point de désaccord reste la nature du cessez-le-feu : le Hamas exige une trêve permanente, tandis qu’Israël privilégie une suspension temporaire des hostilités.

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Les autorités israéliennes estiment que sur les 251 otages capturés par le Hamas, 96 sont encore détenus à Gaza, dont les corps de 34 personnes.

Lors d’une trêve d’une semaine en novembre, le Hamas avait libéré 105 civils. Dans le même temps, les forces israéliennes avaient sauvé huit otages vivants et récupéré les corps de 38 autres.

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Discussions sur la Syrie

Par ailleurs, des ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la Ligue arabe et de la Turquie se sont réunis à Aqaba, en Jordanie, pour discuter du soutien à une transition politique en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad la semaine dernière.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a souligné qu’il existait un large consensus régional sur la nécessité d’un nouveau gouvernement syrien inclusif, respectueux des droits des femmes et des minorités, opposé au terrorisme, et garantissant la destruction des stocks d’armes chimiques.

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