Les Frères musulmans de Libye enregistrent un nouvel échec… Un analyste politique diagnostique les crises internes et externes du mouvement

L’analyste politique Kamel Al-Mur’ach a déclaré que les Frères musulmans en Libye sont les grands perdants du dernier processus électoral. et il est attendu qu’ils subissent des défaites similaires lors de futures élections.

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Al-Mur’ach a expliqué que le mouvement souffre de profondes divisions internes et de rivalités acharnées entre ses dirigeants. ce qui en fait l’entité la plus détestée par les Libyens après son expérience désastreuse au pouvoir. Les Libyens considèrent le mouvement comme le principal responsable des divisions et de la fragmentation qui affligent le pays.

Il a également souligné que la faiblesse générale des performances des partis politiques en Libye, combinée à l’expérience limitée de ces derniers. a contribué au recul de la présence des Frères musulmans lors des élections municipales qui se sont tenues récemment. Ces élections reposent principalement sur des allégeances tribales et claniques locales, qui surpassent l’influence des organisations partisanes. entraînant une absence de véritable concurrence politique.

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Al-Mur’ach a ajouté que les avertissements émis par la Commission électorale en septembre dernier, ciblant certaines milices extrémistes soutenues par les Frères musulmans, ont joué un rôle dans la réduction de l’influence du mouvement lors des dernières élections municipales.

Concernant la lutte pour la présidence du Conseil d’État entre Mohamed Takala et Khaled Al-Machri, Al-Mur’ach a estimé que cette crise reflète l’échec des Frères musulmans à maintenir l’unité de leurs rangs. Cela renforce l’image d’un mouvement autoritaire en proie à la fragmentation. affaiblissant ainsi ses chances lors de prochaines élections.

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Par ailleurs, la tenue élargie des élections municipales en Libye et leur succès ont été salués au niveau local et international. De nombreux acteurs ont accueilli favorablement le bon déroulement de ces élections, marquées par une sécurisation et une participation actives. ainsi qu’un calme notable dans l’Est, l’Ouest et le Sud du pays. Aucun incident ni fermeture de bureaux n’a été signalé. ce qui a conduit à des appels à tirer parti de cet élan pour organiser prochainement des élections générales, présidentielles et parlementaires.

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