Politique

Netanyahou fixe ses objectifs après la guerre : élargir la paix et un « plan secret » pour l’Iran


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a défini plusieurs objectifs qu’il cherche à atteindre une fois que la guerre actuelle aura pris fin.

Lundi, Netanyahou a prononcé un discours devant la Knesset israélienne, abordant l’attaque menée par Israël contre l’Iran, les négociations autour de l’échange de prisonniers et ses projets d’élargissement des « Accords d’Abraham ».

Il a déclaré : « Dès que le contrôle du Hamas sur Gaza prendra fin et que le Hezbollah s’éloignera de la frontière, je chercherai à poursuivre le processus des Accords d’Abraham avec d’autres pays », ajoutant : « J’aspire à établir la paix avec d’autres États arabes. »

Netanyahou a critiqué l’Iran, l’accusant de chercher à « constituer un stock de bombes nucléaires pour détruire Israël », et s’est engagé à « contrecarrer ses plans » et à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Il a ajouté : « Mais je ne peux pas révéler mon plan. »

Il a mentionné que l’attaque israélienne contre l’Iran, menée samedi à l’aube, « visait les systèmes de défense iraniens ainsi que les systèmes de missiles, causant des dommages importants à ces infrastructures ». Il a ajouté : « Je remercie nos amis américains, mais nous déterminons nos cibles nous-mêmes, en fonction de nos propres considérations. »

Le site israélien i24 a rapporté les propos de Netanyahou au sujet de l’initiative égyptienne concernant les otages : « J’ai vu dans les médias une proposition égyptienne de quatre otages contre un délai de 48 heures. Si une telle offre existait, je l’accepterais immédiatement, mais elle n’existe pas. » Il a ajouté : « Nous travaillons sans relâche pour ramener les otages et nous ramènerons ceux que nous pourrons. »

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, déclaré dimanche qu’une initiative avait été proposée, incluant un cessez-le-feu de deux jours en échange de la libération de quatre otages israéliens ainsi que de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Il a poursuivi : « Pendant les dix jours de trêve, des discussions se poursuivraient pour compléter les mesures dans la région, aboutissant à un arrêt complet des hostilités et à l’entrée d’aide humanitaire pour nos frères dans la région, qui sont soumis à un blocus très difficile, proche de la famine. »

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