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Des rapports onusiens reflètent le choc face à l’ampleur de la crise humanitaire au Soudan


Une responsable de l’ONU a exprimé son inquiétude face aux crimes commis contre les civils dans l’État d’al-Jazirah, au centre du Soudan, ayant coûté la vie à des dizaines de civils, qualifiant ces actes de « terrifiants ». De son côté, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que l’Union continue de travailler pour que justice soit rendue.

La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU au Soudan, Clementine Nkweta-Salami, a déclaré dans un communiqué qu’elle ressent une profonde inquiétude concernant les rapports faisant état d’une intensification de la violence armée dans l’État d’al-Jazirah, ayant, selon des sources, causé la mort de dizaines de civils.

Samedi, des activistes et médecins soudanais ont accusé les Forces de soutien rapide d’avoir tué 124 civils lors d’attaques sur le village de Saraihah, dans l’État d’al-Jazirah, attaques menées en « représailles » après la défection de dirigeants de cette région qui ont rejoint les rangs de l’armée.

Le communiqué de Salami ajoute : « Les rapports préliminaires, couvrant la période du 20 au 25 octobre, indiquent que les Forces de soutien rapide ont lancé une attaque majeure dans les régions à l’est d’al-Jazirah. »

Elle a poursuivi : « Selon les rapports, les combattants des Forces de soutien rapide ont tiré sans distinction sur les civils, commis des violences sexuelles contre les femmes et les jeunes filles, pillé les marchés et les habitations à grande échelle, et incendié les fermes. »

Pour sa part, Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’Union européenne, a déclaré sur son compte X (anciennement Twitter) que « les images horribles provenant de l’État d’al-Jazirah au Soudan sont préoccupantes ».

Il a ajouté : « Des rapports font état de nouveaux massacres et viols de masse perpétrés par les Forces de soutien rapide. Les massacres contre les civils doivent cesser, et les responsables doivent être tenus pour responsables. »

Borrell a confirmé que « l’Union européenne continue de travailler pour rendre justice ».

 

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