Moyen-Orient

La Paradoxe du 1er octobre : Israël revient au sud du Liban après 18 ans de retrait


Après 18 ans de retrait de l’armée israélienne du sud du Liban, celle-ci y revient le même jour de son départ.

En effet, le 1er octobre 2006, l’armée israélienne a quitté le sud du Liban après la guerre de 2006. Aux premières heures du 1er octobre 2024, l’armée israélienne a annoncé le lancement de ce qu’elle a appelé une « opération terrestre ciblée et précise » dans le sud du Liban.

Alors que le retrait de l’armée israélienne du sud du Liban en 2006 avait renforcé la popularité du Hezbollah, l’armée israélienne retourne au sud du Liban après des attaques très sévères contre les dirigeants du parti, y compris son secrétaire général Hassan Nasrallah, tué vendredi dernier lors d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Depuis le 1er octobre 2006, les parties discutent encore de la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Après ce qu’on a appelé la « guerre de juillet », qui a duré du 12 juillet au 14 août 2006, l’armée israélienne s’est retirée du sud du Liban après des combats acharnés.

Le cessez-le-feu a commencé le 14 août, basé sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui stipulait la fin des hostilités entre les deux parties, l’ajout de 15 000 soldats aux forces de la FINUL pour le maintien de la paix, ainsi que le retrait de l’armée israélienne jusqu’à la ligne bleue et le retrait des éléments du Hezbollah au nord du fleuve Litani, avec le déploiement de l’armée libanaise dans le sud.

Le 1er octobre 2006, les forces israéliennes se sont retirées du Liban.

Mais 18 ans plus tard, au matin du 1er octobre 2024, l’armée israélienne a déclaré dans un communiqué : « Sur décision de l’autorité politique, l’armée a commencé il y a quelques heures une opération terrestre ciblée et précise dans le sud du Liban contre des cibles et des infrastructures du Hezbollah dans plusieurs villages proches de la frontière, d’où provient une menace immédiate et réelle pour les villes israéliennes de la frontière nord. »

Cependant, alors que les forces israéliennes présentes dans le sud du Liban avant le retrait de 2006 étaient considérées comme des forces d’occupation, le gouvernement israélien insiste sur le fait que leur mission sera limitée géographiquement et temporellement et ne vise pas à réoccuper la région.

Le site d’information israélien « Walla » a rapporté : « Des hauts responsables israéliens ont déclaré que la décision du cabinet ministériel précisait que l’opération serait concentrée, limitée dans le temps et l’espace, et n’avait pas pour objectif d’occuper à nouveau le sud du Liban. »

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