Israël annonce un lourd bilan touchant cette fois le chef du Hezbollah mais aussi l’un de ses principaux dirigeants, qui semble cette fois ne pas avoir échappé aux feux israéliens.

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Dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi, l’armée israélienne a annoncé la mort du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que celle d’Ali Karki, le chef du front sud du parti, et d’autres dirigeants.

Le communiqué indique que « l’armée de défense a éliminé hier (vendredi) le nommé Hassan Nasrallah, leader de l’organisation Hezbollah et l’un de ses fondateurs ».

Il a ajouté : « L’armée de défense a également éliminé le nommé Ali Karki, leader du front sud du Hezbollah, ainsi qu’un certain nombre d’autres chefs du parti ».

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En détaillant, le communiqué a précisé que « des avions de chasse de l’armée de l’air ont attaqué, sous direction de renseignements précis fournis par le renseignement militaire et l’institution de sécurité, le siège central du Hezbollah, situé sous terre sous un immeuble résidentiel dans la zone de la banlieue sud ».

Il a souligné que « l’attaque a été menée alors que la direction du Hezbollah se trouvait à l’intérieur du siège et coordonnait des activités terroristes contre des citoyens israéliens ».

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L’armée a promis de continuer à « cibler tous ceux qui encouragent et se livrent à des actes terroristes contre les citoyens de l’État d’Israël ».

Qui est Ali Karki ?

C’est un chef militaire du Hezbollah, le chef du front sud, qui a déjà été visé par l’armée israélienne lors d’un raid aérien dans le quartier de Madi, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 23 septembre dernier.

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Des sources médiatiques israéliennes et libanaises rapportent que Karki est le troisième chef militaire du Hezbollah après Fouad Chaker, qui a été assassiné par Israël dans la banlieue sud le 30 juillet dernier, et Ibrahim Akeel, également tué par l’aviation israélienne dans la même région le 20 septembre dernier.

Aujourd’hui, samedi, l’armée israélienne poursuit ses frappes intensives sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où elle a mené vendredi une frappe violente contre un « carré sécurisé » du parti, visant selon les médias israéliens son secrétaire général Hassan Nasrallah.