Analystes révèlent les plans du mouvement Ennahdha pour déstabiliser la situation en Tunisie
Le mouvement des Frères musulmans en Tunisie continue de chercher à ternir le processus électoral en attisant les tensions et en manipulant l’opinion publique tunisienne. C’est ce qu’a laissé entendre le président tunisien, Kaïs Saïed, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Noor, et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la sécurité nationale, Sofiane Bel-Sadik. Les observateurs estiment qu’il existe des « plans des Frères musulmans visant à exacerber les tensions afin de semer la confusion et le chaos dans le pays, dans le but de faire échouer le processus des prochaines élections présidentielles ».
L’une des questions les plus importantes actuellement concerne l’éventuelle classification du mouvement Ennahdha en Tunisie comme organisation terroriste ou sa dissolution par une décision judiciaire, en lien avec plusieurs affaires examinées par la justice et les dirigeants arrêtés dans le cadre de ces affaires.
Révélation du plan des Frères musulmans
À cet égard, le politologue tunisien Mohamed El-Maidani a déclaré : « Depuis son arrivée au pouvoir, le mouvement Ennahdha a réussi à implanter ses partisans dans les institutions de l’État pour servir ses intérêts, car il savait que sa période de gouvernance serait courte après avoir semé la corruption dans le pays. »
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Le politologue tunisien a expliqué que le réseau du mouvement, infiltré au sein de l’État, est responsable de l’aggravation des tensions en coupant l’eau et l’électricité à la population pour provoquer leur colère, notamment en cette période électorale. Il a ajouté que « le seul objectif des Frères musulmans est de revenir au pouvoir et d’exercer leur influence. »
Il a poursuivi en affirmant qu’il existe une alliance entre les Frères musulmans et les lobbies corrompus pour déstabiliser la situation générale et attiser les tensions en mettant en lumière les difficultés économiques et sociales que traverse le pays. Il a également souligné que le président Kaïs Saïed mène, depuis son arrivée au pouvoir, une « guerre acharnée contre les Frères musulmans après avoir confirmé leur implication dans le terrorisme, les assassinats et la corruption financière. »
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Dissolution du mouvement Ennahdha
La députée tunisienne Fatma Mseddi a affirmé que le mouvement Ennahdha a perdu toute influence dans la rue tunisienne. Elle a rappelé qu’elle avait déposé, au Parlement, en juillet de l’année dernière, une motion politique pour classer le mouvement Ennahdha comme organisation terroriste et avait demandé sa dissolution.
Elle a ajouté : « Nous sommes en train de rassembler toutes les décisions judiciaires contre le mouvement Ennahdha et nous attendons la publication de ces décisions, en particulier le jugement dans le dossier des assassinats, pour engager une action en justice visant à dissoudre le mouvement. À ce moment-là, la plainte sera déposée au nom de plusieurs députés. »
