« Mon mari m’a attachée à un arbre » : Une Américaine suscite la controverse en Inde

9 août 2024

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"Mon mari m'a attachée à un arbre" : Une Américaine suscite la controverse en Inde

Les autorités indiennes ont révélé une surprise lors de leur enquête sur une Américaine dont l’histoire a suscité une large controverse après qu’elle a été retrouvée enchaînée à un arbre dans un état de santé précaire.

La femme avait affirmé que son mari indien l’avait attachée à l’arbre et l’avait laissée là pour mourir seule.

Cependant, selon la chaîne BBC, les enquêtes ont révélé que « la femme s’était elle-même enchaînée ».

Lalitha Kaye Kumar, âgée de 50 ans, a été découverte le 27 juillet dernier par un berger qui a entendu ses gémissements dans une région située à 280 miles de Mumbai, avant d’alerter la police.

D’après les rapports, la police a trouvé à côté d’elle des copies de son passeport américain, indiquant un visa indien expiré, ainsi que son adresse dans l’État de Tamil Nadu en Inde et des ordonnances médicales.

Après son transfert à l’hôpital, elle a informé la police et les autorités médicales dans une note écrite qu’elle était restée sans nourriture pendant 40 jours après que son mari l’avait laissée là pour mourir.

Doutes sur le récit

Les autorités indiennes avaient exprimé des doutes sur l’histoire de la femme dès les premières étapes de l’enquête, affirmant qu' »il est peu probable que quelqu’un survive sans nourriture ni eau pendant 40 jours ».

Cependant, après deux semaines d’enquête, la police a déclaré que « la femme avait avoué s’être elle-même attachée à l’arbre ».

Il s’est également avéré lors des enquêtes que « la femme n’était pas mariée, contrairement à ce qu’elle avait prétendu ».

La police avait précédemment indiqué que la femme souffrait d’hallucinations. En effet, elle avait mentionné dans sa note écrite à la police qu’elle en souffrait et qu’elle avait recours à des médicaments. Il a été constaté que sa mâchoire était contractée à ce moment-là en raison d’une « injection pour une psychose sévère ».

La police a supposé que « la femme aurait fabriqué cette histoire parce qu’elle était inquiète à propos de l’expiration de son visa, ainsi que des pressions financières, ce qui l’a poussée à acheter les chaînes et à s’attacher à l’arbre ».

Les médecins locaux ont déclaré que la santé de la femme s’améliorait et qu’elle était en contact avec sa famille. On ne sait pas encore si des accusations seront portées contre elle ou non.