Les Frères musulmans au Soudan cherchent à revenir sur le devant de la scène à travers des conférences internationales… Détails
Les Frères musulmans, par le biais de leur bras politique, le Parti du Congrès National dissous, tentent de participer à des événements et des conférences internationales dans le but de légiférer leur retour sur la scène politique.
Dans ce contexte, le mouvement populaire « Courant Révolutionnaire Démocratique » a révélé la participation du Parti du Congrès National dissous à une réunion consultative pour les femmes soudanaises organisée par l’Union africaine à Kampala, en Ouganda.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué : « Nous avons boycotté la réunion pour protester contre la présence d’Amira Elfadil, l’une des figures féminines éminentes présentées par les islamistes pendant leur règne. » Selon Darfur 24.
Le communiqué ajoutait que malgré les protestations des femmes démocratiques et des forces de la révolution, les organisateurs ont décidé de défendre Amira Elfadil, et elle a été spécialement présentée au début des séances comme l’une des participantes soudanaises les plus éminentes.
« Nous, dans le Courant Révolutionnaire Démocratique, avons décidé après consultation de nous retirer et de boycotter cet événement qui vise à normaliser la présence du mouvement islamique, à le récompenser pour sa guerre et sa destruction du Soudan, au lieu de le tenir pour responsable et de veiller à ce qu’il n’échappe pas à la punition », a poursuivi le communiqué.
Il a précisé que la question demeure quant à la connexion entre la voie civile et la voie militaire, comment parvenir de manière urgente à un cessez-le-feu, traiter la catastrophe humanitaire, les violations des droits de l’homme, les crimes de guerre et protéger les civils comme devoir et priorité absolus.
Le communiqué a révélé des tentatives d’impliquer le Parti du Congrès National par la porte dérobée pour étouffer la Révolution de Décembre, appelant à agir pour contrer et arrêter ces tentatives avant qu’il ne soit trop tard.
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Dans un autre contexte, un leader éminent du groupe « Kizan » a confirmé que le Parti du Congrès National n’avait pas reçu d’invitation pour participer à la conférence organisée par l’Égypte la semaine prochaine, qui réunit les forces civiles et politiques soudanaises.
Les forces politiques sous la coalition de la Liberté et du Changement s’étaient fortement opposées à la participation du mouvement islamique à toute réunion politique visant à résoudre la crise soudanaise, selon Sudan Tribune.
