Les services de renseignement autrichiens révèlent 5 activités « dangereuses » des Frères musulmans
Les Frères musulmans ne cessent d’infiltrer les sociétés dans lesquelles ils opèrent, tentant d’influencer le processus de prise de décision pour atteindre leur objectif de « prise de pouvoir ».
Un rapport récent du Bureau de protection de la constitution et de lutte contre le terrorisme, « les renseignements intérieurs », en Autriche, a suivi les mouvements des Frères musulmans depuis le début de 2023 pour atteindre les objectifs de l’organisation et pratiquer leur « jeu de tromperie » habituel.
« Rahma » en Autriche : les soupçons autour de la « banque des Frères musulmans » exposent les activités de l’organisation
Le rapport indique : « Il existe en Autriche des organisations islamistes radicales, mais le groupe le plus célèbre actuellement est les Frères musulmans et les organisations indirectement liées ou influencées par eux idéologiquement. »
Il poursuit : « Depuis le début de 2023, ces organisations ont utilisé principalement l’influence légale sur la politique et la société pour atteindre leur objectif de changement social. »
Il ajoute : « Les Frères musulmans et les organisations associées ont cherché à influencer tant en quantité qu’en qualité. L’influence quantitative inclut, par exemple, des activités visant à avoir un impact large dans le secteur de l’éducation et de la formation. »
Et de poursuivre : « L’influence qualitative inclut la pression ciblée sur les décideurs nationaux et internationaux. On peut également citer la tentative de contrôler le discours médiatique comme un exemple d’influence à la fois quantitative et qualitative. »
Le rapport souligne que la connexion transfrontalière entre les organisations composant le réseau international des Frères musulmans a été évidente ces derniers temps.
« Centre de terrorisme »
Concernant la position des Frères musulmans sur la violence, le rapport précise : « La position sur la violence et son utilisation pour atteindre des objectifs spécifiques varie en fonction du temps et du contexte. »
Il explique : « Un exemple en est les appels répétés à la violence dans le contexte du conflit au Moyen-Orient. » Le rapport ajoute : « Historiquement, des groupes violents se sont séparés à plusieurs reprises des Frères musulmans. »
Le rapport aborde ensuite les enquêtes en cours au bureau du procureur général de Graz « sud » concernant les Frères musulmans. Il précise : « Les enquêtes ouvertes contre les Frères musulmans et le Hamas, qu’elles soient contre des individus ou des organisations, sont connues sous le nom d’opération Louxor, débutée en 2020. »
Il poursuit : « Les enquêtes portent sur des soupçons de financement du terrorisme et de participation active d’éléments des Frères musulmans en Autriche à des plans de création d’un État islamique, c’est-à-dire un califat, incitant ainsi leurs adeptes à soutenir les mouvements djihadistes. »
Et de conclure : « De plus, des enfants et des adultes ont déjà été endoctrinés avec des idées antidémocratiques et antisémites dans diverses institutions éducatives. »
« Rahma »
Depuis novembre 2020, le procureur général de Graz enquête sur les Frères musulmans pour des accusations de financement du terrorisme, de diffusion de l’extrémisme et d’incitation à la haine, sans encore atteindre une conclusion.
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Il y a quelques semaines, les organisations liées aux Frères musulmans sont revenues sur le devant de la scène. Le bureau des impôts a découvert une somme importante d’argent lors d’une vérification des transactions et transferts d’une association caritative liée aux Frères musulmans, faisant l’objet des enquêtes menées par le procureur général de Graz.
Le bureau des impôts a décidé de confisquer 593 000 euros à l’association caritative « Rahma Austria », qui a été placée sous soupçon pour la première fois lors des perquisitions des autorités contre les Frères musulmans il y a 4 ans. La situation s’est récemment aggravée en raison de soupçons financiers.
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Dans le cadre des enquêtes du procureur général de Graz sur les accusations de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent contre l’organisation, d’autres soupçons ont émergé concernant l’utilisation abusive des dons. Le bureau du procureur enquête maintenant sur des accusations de fraude, de détournement de fonds et d’évasion fiscale.
Le bureau des impôts a découvert des anomalies dans les comptes bancaires de l’organisation, y compris le paiement des frais de voyage pour des personnes qui n’ont aucun lien avec elle, comme les enfants de ses responsables.
