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Le Soudan entre les mains des Kizans : ils ont déclenché la guerre et entravent sa fin


Le Soudan est actuellement confronté à de graves défis liés à l’éclosion de la guerre et à la présence d’un bloc monopolistique oppressif qui influence considérablement la politique et les décisions gouvernementales, avec la domination du groupe des Frères musulmans dans de nombreux postes gouvernementaux clés, tels que le ministre des Affaires étrangères Ali Karti et le chef du renseignement. Les politiques de ce groupe ont contribué à attiser les conflits internes et à entraver les voies du développement démocratique dans le pays.

La scène politique au Soudan reflète un scepticisme quant à la légitimité du gouvernement actuel et à sa politique, qui ne représente pas pleinement les demandes et les aspirations du Soudan et de son peuple. Ce scepticisme découle de la présence de personnalités prominentes des Frères musulmans au sein du gouvernement, telles que le ministre des Affaires étrangères par intérim Ali Al-Sadiq Ali et le chef du renseignement, dont les décisions et déclarations portent atteinte aux intérêts du pays et de son peuple.

Le Observatoire national des droits de l’homme au Soudan a également révélé avoir documenté un crime de guerre contre l’humanité commis par les milices islamistes extrémistes combattant aux côtés de l’armée soudanaise au nord de Khartoum contre des civils, alors que des parties locales et internationales tentent de reprendre les pourparlers pour mettre fin au conflit au Soudan et ouvrir la voie à l’acheminement de l’aide humanitaire.

De nombreux rapports locaux et internationaux ont confirmé que des milliers d’anciens agents des services de sécurité et du renseignement nationaux soudanais sous l’ancien président Omar al-Bashir, ayant des liens avec le courant islamique auquel ils appartiennent, combattent aux côtés de l’armée dans le conflit soudanais, compliquant ainsi les efforts pour mettre fin à l’effusion de sang.

Le Observatoire, sur sa plateforme « X », a déclaré que « le crime est immoral et viole les règles des droits de l’homme, des libertés et de la religion, et constitue un crime contre l’humanité, commis par les brigades islamistes extrémistes combattant aux côtés de l’armée soudanaise dans la région d’Al-Kadaru, tuant des civils innocents et représentant leurs cadavres d’une manière sans précédent ».

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