Une nouvelle technologie permet la communication pour les personnes souffrant de troubles de la parole
Les scientifiques ont intégré un ensemble massif de petits capteurs pour lire l’interférence complexe des signaux électriques et prédire les sons que les individus essaient de produire.
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Cette technologie ouvre la voie à l’autonomisation de ceux qui ont des difficultés à parler en raison de troubles de la communication neurologiques par la pensée. Les capteurs détectent les muscles destinés à bouger dans les lèvres, la langue, la mâchoire et la gorge.
Selon le Dr Gregory Koehn de l’Université Duke, ce développement est crucial pour les patients atteints de troubles moteurs débilitants tels que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou le syndrome d’enfermement, car ces conditions peuvent affecter leur capacité à parler. Jonathan Viventi, ingénieur biomédical à l’Université Duke, a expliqué que cette technologie en est encore à ses débuts. Malgré la lenteur par rapport à la parole naturelle, on peut envisager la direction potentielle que cette technologie pourrait prendre à l’avenir.
L’ensemble des électrodes électriques a été construit sur un plastique flexible médicalement classé ultra-mince, avec des électrodes espacées de moins de 2 mm, ce qui lui permet de détecter des signaux précis même de cellules nerveuses très proches les unes des autres.
Le Dr Koehn a déclaré qu’ils travaillent sur le développement d’un type similaire de dispositifs d’enregistrement sans fil pour permettre un mouvement plus important et améliorer la mobilité, augmentant la flexibilité d’utilisation de cette technologie.
