Politique

10 ans depuis la chute des Frères musulmans… Une récolte de terrorisme et de chaos en Égypte


Personne n’oublie la violence du groupe terroriste des Frères musulmans, leur ciblage des institutions de l’État, des forces de sécurité et du peuple égyptien, ainsi que leurs nombreux crimes, notamment les enlèvements, les tortures et les menaces contre les Égyptiens lors des sit-in de Rabaa et d’Ennahdha. Il s’est écoulé dix ans depuis la chute du règne des Frères musulmans au Caire à la suite de la révolution du 30 juin 2013, qui a mis fin aux rêves des organisations terroristes de contrôler plusieurs capitales arabes.

Un rapport du réseau « Roaya » a mentionné que l’ascension de l’organisation au pouvoir en Égypte il y a une décennie ressemblait à un moment de somnolence précédant l’endormissement. Cependant, la conscience des Égyptiens et la vigilance des nations arabes ont contribué à mettre fin à cette somnolence après un an. Cela a mis un terme au rêve d’autonomisation que les Frères musulmans portaient sur leurs épaules et a éveillé une conscience nationale sur la nécessité de faire face à cette organisation et à d’autres groupes extrémistes en raison de la menace qu’ils représentent pour le concept d’État-nation.

La révolution du 30 juin a été une bataille décisive pour le peuple égyptien, qui s’est dressé contre l’obscurité et la régression. Ils ont affirmé, par leur unité avec les forces armées, qu’ils sont un peuple amoureux de la paix, progressiste et moderne. Ils ont réussi, il y a dix ans, à éliminer le groupe et à le reléguer aux oubliettes de l’histoire, refusant de se soumettre à l’extrémisme et au radicalisme qu’il pratiquait depuis sa création.

Selon Munir Adib, un expert des groupes terroristes, « Le danger des Frères a dépassé le concept de sécurité nationale égyptienne pour affecter la sécurité nationale arabe. Certes, ils représentaient une menace pour la sécurité de l’Égypte, mais ils représentaient une menace encore plus grande pour la sécurité de la région. La protection offerte par Morsi et ses frères à ces extrémistes a affecté la sécurité de la région et du monde entier.

L’expert sur les groupes terroristes a ajouté que les Frères ont profité de la faiblesse de certains régimes politiques de la région arabe jusqu’à leur prise du pouvoir, et qu’ils ont même contribué à créer cette situation. Quand ils y sont arrivés, ils ont rompu toutes leurs promesses de respecter leurs différences. Ils ont trahi l’État, au lieu d’être des hommes d’État, et ils ont cherché à ce que cet État ne soit que la chasse gardée du pouvoir, tout en exportant le chaos dans le reste de la région.

Il est le leader des Frères Musulmans. Tout au sein de l’État. Ils considéraient la patrie comme sacrée à travers les yeux d’un organisateur étroit, et les Égyptiens sortirent rapidement de la révolte qui renversât leur présence au pouvoir, se renversèrent et ouvrirent les brèches intellectuelles de l’organisation la plus dangereuse de la région.

La révolution du 30 juin 2013, qui marque son dixième anniversaire, a préservé l’État national et a stoppé l’hémorragie de l’identité égyptienne, vieille de plus de 3 000 ans. Les Frères musulmans n’ont pas seulement menacé le Caire, ils ont tenté d’exporter le chaos dans toute la région arabe, expliquant que le régime des Frères était fondé sur l’intégrisme et le chaos, qu’ils cherchaient à rompre leurs relations avec leurs frères arabes, et qu’ils avaient noué des ponts de relations avec tous les groupes extrémistes qui habitaient des montagnes et des grottes dans le Sinaï et ailleurs !

Il a souligné que les Frères musulmans n’avaient aucune expérience de la gestion de l’État, mais qu’ils cherchaient à tromper leurs institutions, à se dérober à toute obligation envers les citoyens et tous les États du monde, et que leur seule obligation était de renforcer les liens avec toutes les organisations extrémistes, qui défendaient leur gouvernement et estimaient qu’il était nécessaire de les défendre, comme en témoignaient les nombreux actes de terrorisme qu’ils avaient commis afin de retrouver le pouvoir.

Il a souligné que 10 ans après la chute des Frères Musulmans en Égypte, les premiers signes de cette chute sont apparus dans la division du groupe en deux fronts opposés, chacun accusant l’autre de travail, de vol et d’autres accusations honteuses. Chaque front se considère comme le représentant exclusif du groupe et l’autre comme une menace pour le groupe et ses idées.

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