Un militant yéménite appelle à la préparation d’une liste noire des chefs de la milice Houthi impliqués dans le recrutement d’enfants
La milice terroriste Houthi de l’Iran poursuit ses projets en transformant des écoles dans les zones sous son contrôle en camps de combat, ce qui constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité pour former les enfants au démantèlement et à l’utilisation d’armes légères et de petit calibre, puis les amener à mourir sur les fronts, dans le plus grand crime contre l’éducation et l’enfance au Yémen.
Les Abus des Houthis
De nombreux rapports ont révélé que les pratiques criminelles résonnaient en montrant que des éléments d’EI et d’Al-Qaeda formaient des enfants à utiliser des armes dans des camps spéciaux, mettant en garde contre les conséquences désastreuses du recrutement d’enfants dans les écoles et de la déformation des écoles au niveau de l’éducation, qui seront payées par les Yéménites pour les générations à venir.
Système international
De nombreuses organisations internationales ont accusé le Centre Arabe-Washington, les milices terroristes Houthis, de continuer à recruter des enfants malgré la trêve annoncée sous les auspices de l’ONU.
Dans un rapport, le Centre a souligné que, bien que les milices au coup d’État se soient engagées en avril dernier à mettre fin à cette violation, ils continuaient d’inciter les enfants yéménites à se mettre en première ligne, avec les intrigues des investisseurs, les besoins financiers et la solidarité tribale, mettant en garde contre l’accumulation de ces pratiques pour les années à venir, qui affecterait l’ensemble de la société yéménite.
Le rapport du Centre arabe de Washington se fonde sur les témoignages et les rapports d’organismes des Nations Unies, comme le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, selon lesquels la majorité des informations qu’il a reçues sur le recrutement d’enfants ont été commises par les milices Houthis.
Crimes odieux
Ahmed Jabbari, analyste et spécialiste des droits de l’homme yéménite, a déclaré que les milices terroristes commettent les pires formes de violations et de crimes en recrutant des enfants. Il a souligné que la communauté internationale, l’ONU, l’Envoyé spécial du Secrétaire général et les organisations de défense des droits de l’homme et de protection de l’enfance doivent s’acquitter de leurs obligations légales face à ce crime odieux, établir une liste noire de chefs de la milice Houthi impliqués dans le recrutement d’enfants et détourner le processus éducatif.
Les Yéménites ont ajouté que les milices pillaient l’aide humanitaire internationale, qui a joué un rôle important dans le recrutement d’enfants. Le groupe a pillé l’aide humanitaire, abusé des besoins de la population et négocié le recrutement en échange de l’accès à ses enfants.
Jabbari fait remarquer que 83 centres de recrutement et de recrutement d’enfants Houthis sont situés dans des zones contrôlées par les milices pro-iraniennes des Houthis et que, selon ses dernières statistiques, plus de 10 000 enfants au moins ont été tués au Yémen depuis le début de la guerre en 2014.